Depuis la Coupe du monde, Anglais et Français ont emprunté des chemins bien différents

Par Rugbyrama
  • Dylan Hartley et Guilhem Guirado
    Dylan Hartley et Guilhem Guirado
  • Louis Picamoles (XV de France) face aux All Blacks - 17 octobre 2015
    Louis Picamoles (XV de France) face aux All Blacks - 17 octobre 2015
  • Baptiste Serin (XV de France)
    Baptiste Serin (XV de France)
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6 NATIONS - 14 victoires de rang pour l'Angleterre d'Eddie Jones, 4 succès et 6 défaites pour la France de Guy Novès. Mais les 2 sélectionneurs ne sont pas partis du même point de départ après une Coupe du monde 2015 ratée. La preuve en chiffres avant le Crunch de samedi en ouverture du Tournoi.

  • 20
  • . 20 joueurs du groupe convoqué par Novès pour préparer le rendez-vous en Angleterre n'étaient pas dans la liste des 31 retenue par son prédécesseur, Philippe Saint-André, pour la Coupe du monde 2015. Jones s'est lui davantage appuyé sur l'ossature forgée par Stuart Lancaster : ils ne sont que 15 à ne pas avoir vécu le fiasco de l'automne 2015, à domicile.
  • 8.
  • Le ratio est à peu près le même en comparant les dernières compositions. Ainsi, seulement huit des 23 Français battus en novembre par la Nouvelle-Zélande étaient déjà sur la feuille de match face à ces mêmes All Blacks en quarts de finale du Mondial 2015, dernier match de Saint-André. Ils sont 4 de plus (12) côté anglais à avoir connu l'élimination contre l'Australie à la Coupe du monde (le dernier match contre l'Uruguay était pour l'honneur) et la victoire face aux Wallabies en décembre.
Louis Picamoles (XV de France) face aux All Blacks - 17 octobre 2015
Louis Picamoles (XV de France) face aux All Blacks - 17 octobre 2015
  • 20 (bis).
  • Depuis qu'il a pris ses fonctions, Novès a lancé dans le grand bain international 20 joueurs. 12 de ces bizuths ont même été propulsés directement titulaires. Jones n'a lui titularisé d'entrée aucun des 12 néophytes à qui il a donné leur chance. Des chiffres à pondérer au regard de la tournée de juin 2016 en Argentine, où les Bleus étaient privés de nombreux cadres mobilisés par le championnat ? Sans doute. Mais pour son premier match, en février 2016 contre l'Italie, Novès a titularisé 4 joueurs ne comptant aucune sélection, Jones aucun (en Écosse).
  • 15,9.
  • Sans surprise, le groupe français retenu pour préparer le Tournoi est beaucoup moins expérimenté que son homologue anglais : 15,9 sélections en moyenne (pour une moyenne d'âge de 25,7 ans) contre 25,2 pour le XV de la Rose (26,4 ans).
Baptiste Serin (XV de France)
Baptiste Serin (XV de France)
  • 3.
  • Autre chiffre qui peut en partie expliquer la trajectoire différente des 2 pays depuis 15 mois : le nombre de charnières utilisées. Novès, notamment à cause de la blessure de François Trinh-Duc en novembre mais pas seulement, a ainsi aligné 7 paires de demis différentes en 10 matches. Jones n'en a lui utilisé que 3 (en 13 rencontres), installant rapidement le duo Ben Youngs - George Ford (10 fois titularisé).
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