Les Anglais ont bien tourné la page du Mondial

Par Tanguy Hamon
  • Mike Brown (Angleterre) face à l'Ecosse - 6 février 2016
    Mike Brown (Angleterre) face à l'Ecosse - 6 février 2016
  • Jonathan Joseph (Angleterre) face à l'Ecosse - 6 février 2016
    Jonathan Joseph (Angleterre) face à l'Ecosse - 6 février 2016
Publié le Mis à jour
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TOURNOI DES 6 NATIONS - Comme Guy Novès, Eddie Jones vivait sa première à la tête de l'équipe d'Angleterre face à l'Ecosse. Une première réussie pour les Anglais, vainqueurs (9-15). De quoi oublier le traumatisme de la dernière Coupe du monde.

Il faudra compter sur les Anglais et ne pas enterrer les Écossais cette année. Les deux nations, qui souhaitaient se servir de cette rencontre pour tirer un trait définitif sur un Mondial douloureux, chacune pour sa raison (élimination en poule pour l’Angleterre, en quart pour l’Écosse) ont livré une partie engagée sur la pelouse de Murrayfield, dont le XV de la Rose est sorti en petit vainqueur (15-9). Solides défensivement, présents dans le combat, les Anglais ont fait plier l’Écosse en étouffant les offensives adverses et en marquant quand l’occasion s’est présentée. C’est une première victoire pour l’Angleterre made in Eddie Jones.

Il fallait se rassurer pour Dylan Hartley et ses troupes, les Écossais ont été les parfaits partenaires à ce titre. Moins puissants mais toujours ambitieux, les hommes de Vern Cotter ont mis à mal l’organisation anglaise, sans jamais réussir à trouver la faille. Haskell, Robshaw et Vunipola se sont régalés à plaquer à tour de bras les attaquants au Chardon. Et si les Écossais sont quelques fois venus flirter avec la ligne d’en-but, jamais ils n’ont semblé en mesure de la franchir.

Le retour de la rigueur anglaise

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, tant les hommes de Vern Cotter ont tenu le ballon, remontant les coups de pied adverses, le plus souvent par Hogg. La charnière Laidlaw-Russell a bien tenté de varier les séquences, d’envoyer les gros fatiguer l’adversaire pour faire briller les Bennett et Maitland, ce n’était pas suffisant. Les Anglais ne sont jamais désolidarisés.

Jonathan Joseph (Angleterre) face à l'Ecosse - 6 février 2016
Jonathan Joseph (Angleterre) face à l'Ecosse - 6 février 2016

Ce sont même eux qui ont fait craquer leurs adversaires à deux reprises. Par Kruis en début de match puis Nowell en seconde période, afin de prendre le score puis le faire gonfler. Sans les mauvais ajustements de Farrell dans ses tentatives au pied, l’addition aurait même pu être plus salée. Laidlaw a bien tenté de maintenir les siens à la surface grâce à ses pénalités, il en fallait tout simplement plus pour s’imposer.

La peur de retrouver une Écosse volontaire et belle à voir jouer, mais au final toujours battue, ressurgit après cette prestation. Elle a cependant prouvé qu’elle pouvait rivaliser avec l’Angleterre et qu’il faudra être costaud pour lui résister. Les Anglais, eux, ont assuré le principal en revenant à une rigueur qui leur a autrefois réussi.

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