En mode diesel durant 40 minutes, l'Angleterre a ensuite fait parler la poudre

Par Tanguy Hamon
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  • Owen Farrell et George Ford (Angleterre) - 14 février 2016
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Publié le Mis à jour
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TOURNOI DES 6 NATIONS - L'Angleterre a montré toute sa puissance en allant largement s'imposer à Rome en clôture de la deuxième journée du Tournoi (9-40). Si on en doutait un peu, les Anglais s'avancent comme les favoris pour le grand chelem.

L’Angleterre est toujours imbattable pour les Italiens. Une vingt-deuxième victoire en autant de matches, preuve de la lourde tâche à laquelle devait s’atteler Parisse et ses partenaires. Et si les Transalpins ont fait bonne figure pendant 50 minutes, laissant même croire qu’un exploit était possible, le XV de la Rose a pris un malin plaisir à venir crucifier ses adversaires en fin de match (9-40). Quatre essais passés dans la dernière demi-heure, le banc anglais a fait la différence. Avec un hat trick, Jonathan Joseph a lui aussi très largement contribué au succès des siens. L’Angleterre est toujours en course pour le Grand Chelem, avec la France.

Si le score est large, la déception doit être toute aussi grande dans le vestiaire des Italiens. Jusqu’à la 54e minute et le deuxième essai anglais (le premier de Joseph), la Squadra Azzura tenait bon (11-9) et pouvait même espérer piéger sa bête noire. Accrocheur en défense, entreprenant ballon en main et précis au pied, la copie était plus qu’encourageante. Le tournant est peut-être venu, non pas d’une accélération anglaise, mais d’un échec italien. Le seul de leur ouvreur Canna, à la 49e minute, alors que l’Italie pouvait virer en tête (11-9). Le ballon a filé à gauche, et cinq minutes plus tard, Jospeh a surgi pour intercepter une passe et filer sous les poteaux (18-9).

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Un triplé pour Joseph

Ensuite, à l’image de l’équipe de France samedi face à l’Irlande, le banc de touche anglais a fait basculer la rencontre. À l’image de Danny Care offrant à Joseph son deuxième essai cinq minutes après (25-9), la fraicheur et le talent anglais ont pris le dessus. La tête dans le seau, les Italiens ont alors sombré. Handicapé par de nombreuses blessures survenues tôt dans le match (trois remplacements en première période), Jacques Brunel n’a pas pu répondre au coup d’accélérateur anglais.

Il a fallu courber l’échine et encaisser encore deux essais, dans les dix dernières minutes, pour voir tous les espoirs s’envoler et le score se rapprocher du tarif habituel (52-11 et 47-17 lors des deux derniers Tournoi). Le coup est rude pour les Italiens qui passe de l’espoir de leur résultat face à la France (21-23) à cette sévère désillusion. Un constat tout autre pour les Anglais avec une deuxième victoire en deux matches. Le Grand Chelem est toujours possible pour les hommes d’Eddie Jones. Comme pour ceux de Guy Novès...

Owen Farrell et George Ford (Angleterre) - 14 février 2016
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