Ces 5 joueurs qui nous doivent une revanche dès samedi
TOURNOI 6 NATIONS - Pas ou guère à leur avantage contre l’Italie, ils sont 5 à devoir rapidement réagir pour la réception de l’Irlande au Stade de France. La première ligne notamment tout comme Sébastien Bézy, pourtant auteur d’un début de saison phénoménal avec son club de Toulouse.
Eddy Ben Arous
Le pilier du Racing est loué pour sa mobilité et sa faculté à gratter des munitions dans les rucks. Face à l’Italie, il a manqué de présence dans le combat, subissant sur plusieurs impacts sans donc jamais pouvoir "mettre les mains" et récupérer des ballons. En défense, il fut loin de ses standards avec un petit 2/3. Et puis, l’indiscipline reste son péché mignon. En 50 minutes, il fut pris à trois reprises par la patrouille. C’est trop au niveau international. On le sait, il a encore des efforts à faire en mêlée fermée. A lui de trouver le juste équilibre entre mobilité et puissance en conquête.
Guilhem Guirado
Le talonneur des Bleus n’est pas passé au travers. En témoignent sa débauche d’énergie en défense (13, meilleur Français) et sa fiabilité en touche (11/12). Mais on l’a connu bien plus actif dans le jeu et surtout subissant moins dans la dimension physique (s’est fait refoulé sur plusieurs mètres par Sarto, un ailier !). Un peu moins de pep’s que d’habitude. Le poids du capitanat ? Pas impossible... Mais le Toulonnais a toute la confiance du staff et de ses partenaires. Je ne suis pas inquiet pour lui, c'est quelqu'un qui, avec son charisme et son leadership, a les épaules suffisamment larges pour le faire, a déclaré Maxime Machenaud. Orphelin de Picamoles face à l’Irlande, le pack des Bleus aura grandement besoin d’un Guirado serein car c’est lui qui sera le principal fer de lance pour jouer dans l’avancée.
Rabah Slimani
Il n’est plus à prouver que le point fort du Parisien, c’est sa tenue en mêlée. Mais samedi, le droitier des Bleus a été pris dans l’exercice. Et c’est tout le pack tricolore qui a pâti de sa prestation. Car avec des piliers gauches aussi mobiles (Poirot, Ben Arous), il est indispensable que le côté droit tienne vraiment la route. Face à l’Irlande, on attend vraiment de voir le vrai visage de Slimani, cette véritable pierre angulaire du pack du Stade français, champion de France l’an passé.
Yoann Maestri
Sergio Parisse l’a titillé, l’a même giflé (!) et a réussi en grande partie ce qu’il cherchait : faire sortir du match le vice-capitaine des Bleus. Le Toulousain est le ferrailleur n°1 de l’équipe, celui qui va mettre la tête là où peu de monde irait y mettre un orteil. Pas concentré à 100%, il a commis des fautes inhabituelles, ratant notamment 3 plaquages (sur 11 tentés). Les Bleus ont besoin de ses qualités de guerrier et cela sera d’autant plus vital face aux XV du Trèfle, qui maîtrise l’art des rucks et du combat d’avants.
Sébastien Bézy
En attendait-on trop ? Peut-être bien. Mais son début de saison avec Toulouse était tel qu’on salivait par avance de le voir prendre les commandes du jeu des Bleus. Excellent animateur, rusé, formidable accélérateur de jeu et précis au pied (89% de réussite en Top 14 !), il a semblé quelque peu tétanisé pour ses premiers pas sur le plan international. Mais on a vu que même en difficulté, il savait se sortir de quelques situations bien mal embarquées. Il "pue" le rugby, c’est indéniable. A lui de nous redonner le sourire face à l’Irlande. Son potentiel est indéniable : il lui faut juste un peu de temps et que la confiance accordée lui soit totale.
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