Même dans le dur, les Bleus battent toujours l'Ecosse et ça fait 10 ans que ça dure

  • Gaël Fickou, François Trinh-Duc et Yoann Maestri (XV de France) - 8 mars 2016
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  • Damien Chouly (XV de France) - 8 mars 2016
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  • L'essai de Noa Nakaitaci face à l'Ecosse en 2015
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  • Scott Spedding (XV de France) - 8 mars 2016
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Publié le Mis à jour
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TOURNOI DES 6 NATIONS - L'équipe de France n'a plus perdu contre l'Ecosse depuis 2006. Une série de dix victoires consécutives qui lui offre inévitablement l'ascendant psychologique face à un XV du Chardon qui titille souvent les Bleus sans jamais pouvoir les faire tomber.

C'est une stat' que la nouvelle génération tricolore a concédé ne pas connaître mais qui pose bien le décor pour dimanche. L'Ecosse n'a battu la France qu'une seule fois depuis le passage à six nations à l'an 2000 et cela remonte déjà à dix ans. C'était lors du Tournoi des 6 Nations 2006, avec, sur le terrain de Murrayfield, les illustres Pieter de Villiers, Fabien Pelous et Christophe Dominici, et l'oublié Ludovic Valbon. S'en est suivi une longue décennie à faire chou blanc pour les Ecossais, seule équipe de la compétition que Philippe Saint-André a toujours dompté. Peut-être le chiffre le plus frappant.

Une marge infime depuis 2 ans

Telle une mini-jupe, ces dix succès de rang montrent beaucoup mais cachent l'essentiel. Cela fait un moment que les "All Blacks du nord" nous donnent du fil à retordre. Et plus encore depuis 2014. Il y a deux ans, pratiquement jour pour jour, la bande de PSA, qui avait encaissé un essai casquette, avait basculé en tête à une minute trente de la sirène après avoir été remis sur les rails avec de la réussite par Yoann Huget. Ce jour-là, on gagne sur une interception, se rappelle le demi de mêlée Maxime Machenaud. Cela nous avait fait du bien car nous étions dans la difficulté. On en avait bavé mais on n'avait pas lâché et notre solidarité nous avait permis de l'emporter.

Damien Chouly (XV de France) - 8 mars 2016
Damien Chouly (XV de France) - 8 mars 2016

L'année suivante, en début de Tournoi, la France sortait vainqueur au bout de l'ennui et sans marquer d'essai (15-8). Il y eut enfin ce dernier test avant la Coupe du monde, où Noa Nakaitaci sortit de sa boîte à sept minutes de la fin pour forcer la décision contre le cours du jeu (19-16). Ce sont des matches toujours serrés qui ne se sont pas joués à grand-chose à chaque fois, confirme l'Auvergnat Damien Chouly. C'est une équipe très accrocheuse et qui a cette faculté de nous faire déjouer. On est prévenu.

L'essai de Noa Nakaitaci face à l'Ecosse en 2015
L'essai de Noa Nakaitaci face à l'Ecosse en 2015

La performance du Mondial dans les têtes

L'Ecosse a perdu ses deux premiers matches de la compétition sans avoir à rougir de ses performances, puis s'est bien reprise en Italie (20-36). Des prestations décortiquées par le groupe France, qui n'a pas oublié non plus ce quart de finale mondial d'octobre, quand les hommes de Vern Cotter ont fait pâlir les Wallabies (35-34). Ces images d'une équipe qui, le temps d'un match de Coupe du monde, à su hisser son niveau de jeu au moins aussi haut que le futur vice-champion du monde, les Bleus, à l'image de l'arrière Scott Spedding, les ont toujours dans un coin de la tête: On peut dire qu'elle a pris une autre dimension depuis quelques temps. On l'a vu à la dernière Coupe du monde, où elle aurait très bien pu se retrouver en demi finale. Ça s'est joué à une décision à la fin. Ce pourrait encore être le cas dimanche à Edimbourg.

Scott Spedding (XV de France) - 8 mars 2016
Scott Spedding (XV de France) - 8 mars 2016
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