Parisse dézingue l'Italie et lui adresse la note de zéro !

  • Sergio Parisse (Italie)
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Mécontent de la prestation de son équipe face à l'Irlande, Sergio Parisse n'y est pas allé de main morte après le coup de sifflet final. Même son de cloche chez Jacques Brunel, chez qui on sent déjà un brin d'inquiétude.

L'Italie poursuit son chemin de croix. Attendus au tournant après une année 2014 catastrophique, les Transalpins n'ont pas pu rivaliser avec l'Irlande et ont passé la quasi intégralité de leur première rencontre de 2015 à défendre. Au final, les "Azzurri" concèdent une onzième défaite en douze matchs sur les douze derniers mois. Pour rappel, l'Italie avait terminé le Tournoi l'an passé avec la cuillère de bois (cinq défaites) et avait perdu aux Fidji, aux Samoa et au Japon - pas vraiment des références mondiales - lors de sa tournée estivale. En novembre, les hommes de Jacques Brunel avait idéalement lancé leur automne en s'imposant face aux Samoa, avant de retomber dans leurs travers contre l'Argentine et l'Afrique du Sud.

En recevant le XV du Trèfle pour l'ouverture du Tournoi, qui doit être celui du rachat, Jacques Brunel attendait forcément mieux de ses troupes. Une déception qu'il n'a pas caché à l'issue de la rencontre: Le résultat est négatif, bien sûr. Nous n'avons eu que 30% de possession de balle, il est impossible de gagner avec un tel déséquilibre entre attaque et défense. L'ancien entraîneur de Perpignan regrettait surtout le manque d'ambition des siens. Nous ne pourrons rien imposer à l'adversaire si nous ne jouons pas plus, explique Brunel. Nous avons fait preuve d'inefficacité, car nous avons perdu le ballon trop vite. Nous avons surtout eu du mal en touche, et nous n'avons pas eu un jeu au pied de qualité sur deux ou trois occasions. En mêlée, nous avons concédé neuf point de pénalité, alors que je pense que notre mêlée est au niveau de l'Irlande, si ce n'est meilleure, mais ce sont les décisions de l'arbitre.

Et maintenant, l'Angleterre...

L'Italie, surclassé par Tommy O'Donnell et ses partenaires (3-26), a donc déjà grillé un joker dans l'optique d'éviter une seconde cuillère de bois consécutive. A domicile qui plus est. La semaine prochaine, la Squadra Azzurra se rendra en Angleterre pour y affronter le favori de la compétition sur ses terres. De quoi en effrayer plus d'un au regard des dernières prestations italiennes. Le capitaine Sergio Parisse en est bien conscient: Si on fait un Six Nations comme ça, on ne gagnera pas un match, prévient le troisième ligne parisien. On ne peut pas perdre autant de ballons en touche, ni avoir seulement 30% de possession. On ne peut pas défendre 80 minutes. L'Irlande n'a pourtant pas fait un grand match mais si nous leur laissons autant de ballons...

Une situation inquiétante donc, au point de devoir revoir la copie dans son intégralité: Je nous mets zéro dans le jeu, poursuit Parisse, car nous n'avons presque rien fait, nous avons passé notre temps à défendre. Nous nous sommes focalisés en novembre sur notre défense, maintenant que nous l'avons retrouvée, il faut réussir à nouveau à attaquer. Le coeur et le courage risquent en effet de ne plus suffire.

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