L'Angleterre a gâché mais était quand même un cran au-dessus

Par Nicolas Sbarra
  • La joie des Anglais face à l'Ecosse
    La joie des Anglais face à l'Ecosse
Publié le Mis à jour
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Malgré de nombreuses occasions manquées, l'Angleterre a logiquement pris le meilleur sur l'Ecosse (25-13) et peut encore gagner le Tournoi.

Trois équipes vont jouer la victoire dans le Tournoi lors de la dernière journée. Après la victoire du pays de Galles sur l’Irlande, l’Angleterre n’a pas manqué l’occasion de rejoindre ses deux concurrents en tête du classement. Le XV de la Rose a battu l’Ecosse (25-13) samedi soir à Twickenham, pour le compte de la quatrième journée du Six Nations. Son manque de réalisme offensif n’a pas été sanctionné. Les Anglais pourront emporter la décision dans une semaine contre la France, pendant que les Irlandais joueront en Ecosse et les Gallois en Italie.

Les joueurs de Stuart Lancaster, qui ont démarré pied au plancher, ont enchaîné les fulgurances offensives. Leurs virevoltants trois-quarts ont franchi à pas moins de 26 reprises, mais ont beaucoup manqué de réalisme. Un mauvais choix, un manque de soutien, une dernière passe en-avant ou un geste défensif in extremis ont fait avorter des occasions très franches pour Luther Burrell (1e), Mike Brown (13e et 62e), Jack Nowell (18e) et Anthony Watson (32e).

Les Ecossais encore trop justes

Après l’essai d’entrée de Jonathan Joseph (5e), la supériorité anglaise s’est tout de même concrétisée dans le sillage d’un George Ford auteur de quinze points. Au retour des vestiaires, il s’est chargé lui-même de lancer les siens vers la victoire, avec son premier essai international. Le break a été réussi en fin de rencontre, alors que l’écart est longtemps reste à sept unités. Jack Nowell a conclu une action successive au premier échec au pied de Ford, qui a trouvé un poteau finalement bienheureux (77e).

Les Ecossais auraient pu repartir avec une valise mais ont montré une certaine capacité de réaction. Après un supplice de vingt minutes, ils ont dominé les vingt suivantes, rejoignant même les vestiaires avec un avantage de (10-13). Leur unique essai, signé Mark Bennett (22e), a récompensé une volonté de jouer en redoublant les passes au sein de la défense. Mais ils n’ont pas marqué le moindre point après la pause, par manque de ressources. Les hommes de Vern Cotter, qui n’ont gagné qu’un seul de leurs onze derniers matchs dans le Tournoi, n’ont plus qu’une chance d’éviter la cuillère de bois.

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