Parisse ne croit pas au "jamais deux sans trois"

Par Rugbyrama
  • Sergio Parisse, le capitaine de l'Italie
    Sergio Parisse, le capitaine de l'Italie
  • Sergio Parisse - Ecosse Italie - 28 février 2015
    Sergio Parisse - Ecosse Italie - 28 février 2015
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L'Italie n'a "pas l'arrogance de dire: 'Jamais deux sans trois'", prévient son capitaine, Sergio Parisse, avant de retrouver dimanche (16h00) la France, battue lors de ses deux dernières visites à Rome dans le Tournoi des six nations.

La France était prévenue il y a deux ans et avait quand même encore perdu, alors est-ce que vous pensez au " jamais deux sans trois" ?

Sergio PARISSE: Sincèrement non, je ne peux pas avoir l'arrogance de dire: "Jamais deux sans trois" (en français, NDLR), dimanche ce sera un match très difficile. C'est le genre de discours que vous tenez vous (journalistes, NDLR), mais la France a une équipe plus forte que la nôtre. Cela a bien tourné pour nous les deux dernières fois, mais chaque match est différent. Et puis nous avons aussi beaucoup souffert, pris tant de "raclées" contre eux. Nous abordons ce match avec beaucoup d'humilité, mais aussi la conscience d'être parfaitement prêts.

Comment préparez-vous, personnellement, un match contre la France ?

S.P: L'Italie m'a donné le jour, mes parents sont italiens, je dois tout à l'Italie. Mais j'ai grandi rugbystiquement en France. La France m'a permis de progresser, j'y suis arrivé à 21 ans, voilà dix ans qu'elle me permet de jouer dans un grand club (le Stade français). Ce match nous l'avons très bien préparé, vous nous suivez depuis longtemps, vous savez bien que dans le passé il nous est arrivé de faire des grands matches et de ne pas confirmer celui d'après. Après la victoire en Écosse (22-19), nous voulons maintenir cet état d'esprit exceptionnel, mais pour battre la France il faudra jouer mieux que contre l'Écosse, les mêlées seront plus dures, les mauls seront plus durs, il y aura la pluie, le jeu sera fermé, pas très spectaculaire... Mais pour nous ça ne change rien, nous avons la même volonté d'avoir le ballon et de les mettre en difficulté.

Castrogiovanni est absent, cette fois sur choix technique, et sans lui blessé à Murrayfield vous aviez gagné. Cela peut-il vous porter bonheur ?

S.P: La question sur le porte-bonheur me casse un peu les c..., je vous le dis franchement. Martin, c'est mon grand ami, un excellent joueur, très important dans le groupe au niveau humain également, son absence pèse, croyez-moi. Je le connais bien, il fera tout pour revenir dans le groupe. Quant à (Lorenzo) Cittadini et (Dario) Chistolini, ils ont été bons en Écosse et ont mérité leur place. Je sais que Martin (Castrogiovanni) sera devant la télé à nous soutenir.

Sergio Parisse - Ecosse Italie - 28 février 2015
Sergio Parisse - Ecosse Italie - 28 février 2015
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