Un Grand Chelem et une Cuillère de bois en jeu

Par Rugbyrama
  • L'Ecossais Stuart Hogg transperce la défense italienne - 2014
    L'Ecossais Stuart Hogg transperce la défense italienne - 2014
  • Jonathan Sexton et Mathieu Bastareaud. Irlande-France, 14 février 2015
    Jonathan Sexton et Mathieu Bastareaud. Irlande-France, 14 février 2015
  • Sergio Parisse (Italie)
    Sergio Parisse (Italie)
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Cette 3e journée du Tournoi sera décisive à tous les niveaux: elle donnera de grandes indications sur le futur vainqueur... et le dernier de la compétition.

Il sera question de tout et de rien ce week-end dans le Tournoi des six nations, puisqu'il ne restera plus qu'un prétendant au Grand Chelem à l'issue du choc Irlande-Angleterre dimanche, et à la Cuillère de bois après Écosse-Italie samedi. Comme souvent, cette troisième journée de compétition sera charnière pour les ambitions des uns et des autres. Les projecteurs seront évidemment braqués sur Dublin, où l'on attend des étincelles à Lansdowne Road dimanche (16h) entre le XV du Trèfle, tenant du titre, et de la Rose, sur une dynamique ascendante.

Les deux formations n'ont pas tremblé lors des deux premières journées. L'Irlande est allée s'imposer en Italie (26-3), puis a résisté au retour de la France (18-11) il y a deux semaines. Mais c'est l'Angleterre qui a le plus impressionné, en renversant le pays de Galles au Millennium Stadium de Cardiff (21-16) dans un match d'ouverture sous tension, avant de corriger l'Italie à Twickenham (47-17) en pratiquant un jeu débridé. Cela s'annonce donc particulièrement alléchant: l'Angleterre aura-t-elle réglé ses quelques soucis défensifs constatés il y a deux semaines ? Gardera-t-elle le même enthousiasme sous pression, dans un contexte aussi hostile qu'au Millennium ?

De son côté, l'Irlande est étiquetée comme meilleure nation européenne du moment et a donc un statut à défendre. Mais elle devra peut-être se débarrasser de quelques complexes, puisqu'elle a perdu ses quatre derniers matches face à l'Angleterre. Surtout, elle s'est montrée peu en verve offensivement contre la France et cherchera davantage de solutions. En tout cas, les deux équipes ont misé sur la stabilité en reconduisant dans les grandes largeurs leurs XV de départ. Celle qui l'emportera s'ouvrira la porte vers une victoire finale. Voire un Grand Chelem, ce que n'a plus accompli l'Irlande depuis 2009 et l'Angleterre depuis 2003.

Jonathan Sexton et Mathieu Bastareaud. Irlande-France, 14 février 2015
Jonathan Sexton et Mathieu Bastareaud. Irlande-France, 14 février 2015

L'Italie n'a plus gagné depuis 2007 en Ecosse

A l'inverse, il s'agira d'éviter la Cuillère de bois, attribuée à l'équipe ayant perdu tous ses matches, pour l'Écosse ou l'Italie samedi (15h30) à Murrayfield. Les Écossais partent en position de force, à domicile et encouragés par certains progrès dans leur jeu. Mais les Italiens, détenteurs de ce piteux trophée, capitaliseront sur une certaine forme de confiance née de leur capacité à inscrire trois essais aux Anglais. Les Écossais n'ont perdu qu'une fois (en 2007) face à l'Italie dans leur antre d'Edimbourg et voudront s'épargner une crise qui invaliderait les copies encourageantes distillées depuis le début du Tournoi.

Enfin, la France et le pays de Galles voudront chacun entretenir quelques espoirs de victoire finale en s'imposant samedi (18h00) au Stade de France. Les Bleus n'ont plus battu le XV du Poireau depuis 2011 et la génération modelée par Philippe Saint-André n'a connu que la défaite face aux Rouges. Surtout, le XV de France est en quête vitale de confiance après une succession de pas en avant et en arrière qui donnent l'impression que cette équipe ne décollent pas.

Sergio Parisse (Italie)
Sergio Parisse (Italie)
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