Les Bleuets passent au révélateur irlandais

  • Un énorme défi attend la bande de Fabien Pelous en Irlande
    Un énorme défi attend la bande de Fabien Pelous en Irlande
  • Thomas Ramos, le jeune arrière du Stade toulousain
    Thomas Ramos, le jeune arrière du Stade toulousain
Publié le Mis à jour
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Après une victoire convaincante (47-6) samedi dernier contre une Ecosse assez vite dépassée, l’opposition s’annonce beaucoup plus relevée pour l’équipe de France -20 ans vendredi en Irlande, un XV du Trèfle large vainqueur en Italie (47-15) lors de la première journée.

Une entrée en matière réussie. Après 10 premières minutes un peu compliquées, où elle a encaissé trois points, l’équipe de France -20 ans a déroulé samedi dernier à Gueugnon contre une équipe écossaise dépassée par le rythme et la vitesse imposés par les jeunes Tricolores, auteurs de sept essais et vainqueurs au final 47-6. Après le match, explique Thomas Ramos, on s’est rendu compte que le troisième rideau, les deux ailiers (Arthur Bonneval et Lucas Blanc) et l’arrière (lui) avaient marqué, le centre aussi (François Fontaine). C’est positif de voir que les lancements, les combinaisons qu’on travaille la semaine fonctionnent en match, mais il ne faut pas oublier que si nous on marque derrière, c’est que devant il y a eu un gros travail effectué par nos avants. Eux aussi ont été récompensés parce qu’ils marquent un essai sur maul (par Lucas Bachelier, le capitaine), un autre sur mêlée enfoncée (par Martin Devergie).

A ces six essais, il faut ajouter celui en première période du troisième ligne Sekou Macalou, après une pénalité vite jouée à cinq mètres de la ligne d’en-but écossaise. Au-delà de ces lancements de jeu travaillés qui ont payé, l’arrière tricolore insiste aussi sur la volonté d’entreprendre de l’équipe. Quand on réussit une combinaison qu’on bosse dans la semaine, ça valide notre travail et quand on marque un essai sur quelque chose qu’on ne travaille pas la semaine, ça valide la prise d’initiative des joueurs. Des prises d’initiative de certains joueurs font que ça met l’équipe dans l’avancée et qu’à la fin, on marque. C’est ça aussi qui est bien.

Ramos: "Contre l’Irlande, ce ne sera pas du tout la même histoire"

Sans minimiser leur performance ni dénigrer le XV du Chardon, les Tricolores sont conscients que le premier vrai test pour eux dans ce Tournoi aura lieu vendredi en Irlande. On a fait certes un gros match contre l’Ecosse, il y a eu plus de 40 points à l’arrivée, mais il y avait quand même beaucoup de joueurs de 96 côté écossais, qui ont un an de moins par rapport à l’âge normal, relève le Toulousain. L’Ecosse n’est pas non plus une grosse équipe dans le Tournoi, je pense. Contre l’Irlande, ce ne sera pas du tout la même histoire. Je pense qu’il va falloir bien entrer dans la partie et surtout bien y rester pour faire un match complet et ramener une victoire.

Les Bleuets s’attendent à un gros combat vendredi soir de la part des Irlandais, vainqueurs 47-15 en Italie lors de la première journée. Je pense qu’ils vont nous infliger un gros combat devant pour commencer, poursuit l’arrière tricolore. Apparemment, ils ont l’air d’avoir un bon pack. Ils vont sans doute accès en premier sur ça. Ensuite, je pense qu’ils mettront pas mal de jeu au pied en début de match pour nous tester, pour voir ce qu’on fait des ballons de relance, si on les joue, si on leur rend. Je pense que nos ballons, il faudra les jouer, ne pas leur rendre. Ce qui fait notre force, c’est la capacité à jouer nos ballons de récup’, à enchaîner les temps de jeu. Il faudra imposer notre rythme de jeu, mettre un gros combat devant et ensuite on pourra ramener une victoire de là-bas, j’espère.

Thomas Ramos, le jeune arrière du Stade toulousain
Thomas Ramos, le jeune arrière du Stade toulousain
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