Saint-André: "Pour la confiance et 2014 c'est très, très important"

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Le manager du XV de France Philippe Saint-André a appelé ses joueur à "se souvenir de la victoire" arrachée samedi contre l'Angleterre (26-24) en ouverture du Tournoi, espérant qu'elle soit fondatrice pour la suite.

Enfin une victoire ! Comment l'avez-vous vécue ?

Philippe SAINT-ANDRE: On a tiré les premiers et les derniers. En deuxième mi-temps, on a eu du mal dans la dimension physique, on a loupé beaucoup de plaquages. Le mot d'ordre était de ne rien lâcher pendant 80 minutes. On a fait une première mi-temps de qualité où l'on marque deux essais, en posant énormément de problèmes aux Anglais. En deuxième mi-temps, ils nous ont attaqués dans la zone 9-10, ils ont franchi en faisant des passes après contact. Ils sont très bons dans les duels... Après il faut se souvenir de la victoire, du sourire des joueurs dans le vestiaire. Pour la confiance et 2014 c'est très, très important.

Comment expliquez-vous ce trou d'air qui a vu l'Angleterre revenir ?

P.S-A: A 16-3, on a manqué de patience. Il y a eu une pénalité que l'on ne trouve pas, un jeu au pied où l'on ne monte pas assez vite... On aurait pu mieux gérer le tempo de ce match. Mais les Anglais ont mis tellement de volume dans le jeu qu'ils ont été moins agressifs dans le dernier quart d'heure. Ce dernier essai, ce n'était pas l'essai de bout du monde mais il est synonyme d'espoir pour cette jeune équipe qui n'a rien lâché. Je suis heureux pour ce groupe, pour ces joueurs qui travaillent. On est content de la victoire, du contenu offensif. On sait aussi qu'il y a des choses à améliorer, on a eu du mal en touche en première mi-temps. On a eu des difficultés défensivement entre la 35e et 70e minute. Donc il va falloir continuer à travailler.

Il y a un an, vous perdiez contre l'Italie en ouverture du Tournoi. Qu'est-ce qui a changé ?

P.S-A: Il y a eu une évolution. Il faut féliciter la Fédération et la Ligue. Si on n'avait pas eu quinze jours pour préparer ce match, on ne l'aurait pas gagné. On s'aperçoit que dans l'intensité physique du rugby international, nos joueurs ont aussi besoin d'une intersaison de cinq semaines... C'est difficile pour les clubs de Top 14 car ils n'ont pas eu leurs joueurs la semaine dernière mais sincèrement, la victoire aujourd'hui, c'est grâce à cette convention.

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