Médard: "Si j’étais le meilleur, peut-être que je jouerais un peu plus"

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  • Maxime MEDARD - france ecosse  - 26 fevrier 2012
    Maxime MEDARD - france ecosse - 26 fevrier 2012
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Réserviste face au pays de Galles, Maxime Médard reconnait que ses "performances n’ont pour l’instant pas été convaincantes". Le Toulousain aspire à mieux... Et faire partie des 23 pour affronter l'Ecosse, une nation qui lui réussit plutôt bien.

Y a-t-il un sentiment de revanche dans ce groupe qui a failli à Cardiff ?

Maxime MEDARD: On va arrêter de parler de revanche à chaque fois qu’on perd ! On a complétement loupé le match au pays de Galles. On s’est peut-être vu un peu grand par rapport à notre année 2013 et je pense que nous devons retourner à des choses un peu plus basiques. C’est le problème français: dès qu’on gagne un peu, on se prend la tête et on se trompe au final. Aujourd’hui, on a envie de faire un bon match contre l’Écosse. À nous de remettre les choses en place, avoir une bonne mêlée et une bonne touche car c’est tellement plus facile pour nous dès que les avants avancent !

Peut-on parler d’accident sur ce match ?

M.M: Je ne sais pas. On a vu les fautes commises à la vidéo, la discipline qui a été très mauvaise, on a parlé à l’arbitre et il s’est retourné contre nous. Nous avons donné une mauvaise image de nous aux jeunes et ce n’est pas bien. On avait tellement envie de faire quelque chose là-bas que la déception accumulée avec le score qui grandissait a fait qu’il y a eu de la nervosité.

Etre réserviste, je m’attendais à tout sauf à ça !

Cela vous a-t-il frustré d’être parmi les deux réservistes contre le pays de Galles ?

M.M: On va dire que c’était une position particulière pour moi. Je m’attendais à tout sauf à ça ! C’est la première fois que cela m’arrive en équipe de France. Je voulais jouer avec les Bleus et je ne pouvais pas, du coup je voulais jouer avec mon club, qui était septième, et l’aider, mais je ne pouvais pas non plus. C’était délicat. J’ai essayé d’avoir le bon rôle, et de donner ce que je pouvais.

Regrettez-vous d’avoir parfois manqué de régularité cette saison, ce qui vous a fait régresser dans la hiérarchie des trois-quarts du XV de France ?

M.M: Je travaille là-dessus ! On est des humains, chaque joueur connait des cycles et cela peut arriver d’être moins performant. Il y a évidemment des périodes où c’est difficile, où on se pose des questions et où on remet tout en cause. Je pense m’être assez pris la tête sur ça à une époque, c’est beaucoup moins le cas maintenant.

On vous imagine quand même avec les crocs cette semaine…

M.M: J’ai connu une période délicate où j’ai essayé de faire le dos rond. En 2010, je n’étais pas invité en équipe de France à un an de la Coupe du monde, et aujourd’hui, à un an du Mondial, je suis toujours là. Je suis très content d’y être. Si j’étais le meilleur, peut-être que je jouerais un peu plus, mais mes performances n’ont pour l’instant pas été très convaincantes, tout simplement.

L'Ecosse, c’est toujours particulier pour moi

Les journalistes écossais vous ont-ils déjà contacté, vous qui marquez un essai au XV du Chardon chaque année depuis maintenant trois ans ?

M.M: Personne ne m’a appelé là-bas car ils ne connaissent pas encore le groupe final ! Plus sérieusement j’ai toujours été bien servi contre l’Écosse, que ce soit par Aurélien Rougerie, Julien Malzieu ou Maxime Machenaud. J’étais bien placé et je n’avais plus qu’à finir. L’Écosse, c’est aussi là où je me suis gravement blessé il y a deux ans, cinq minutes après avoir marqué. C’est donc toujours particulier pour moi.

Lequel de ces trois matchs vous a le plus marqué ?

M.M: Le plus réussi était celui de 2011, lorsque je marque sur une passe d’Aurélien Rougerie. Mais le match qui m’a le plus marqué est celui de mon retour au Stade de France, l’an dernier, où j’ai en plus la chance d’inscrire un essai. Après ma blessure, je m’étais dit qu’il fallait que je revienne un an après, et mon objectif était l’Écosse. Je voulais à tout prix rejouer contre eux. Ça s’est très bien passé pour moi et ce fut exceptionnel.

Maxime MEDARD - france ecosse  - 26 fevrier 2012
Maxime MEDARD - france ecosse - 26 fevrier 2012
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