Vahaamahina troisième ligne, Plisson installé: les cinq choses à retenir de la conf' de PSA

Une troisième ligne inédite

"Louis Picamoles n’a pas été pris dans le groupe donc automatiquement, Damien Chouly rentre dans les 23 en troisième ligne centre. On a rééquilibré notre troisième ligne avec Alexandre Lapandry qui a beaucoup d’activité, qui colle au ballon et Sébastien Vahaamahina en troisième ligne aile dans le côté fermé. Depuis notre stage à Canet-en-Roussillon, on fait bosser Sébastien à ce poste-là parce qu’on s’apercoit que l’on a besoin de taille en touche, de poids en mêlée et sur les ballons portés. On a besoin de puissance et ce joueur est jeune et a des qualités certaines. Damien Chouly a un autre profil que Louis Picamoles. Bernard (Le Roux, ndlr) a eu seulement lundi l’accord du docteur pour réattaquer après son KO contre l’Italie. Pour sa santé, on a préféré commencer doucement". - Avant le match face à l'Italie, Philippe Saint-André avait déjà annoncé: "Sébastien Vahaamahina a la particularité de pouvoir jouer également troisième ligne aile".

Mermoz, le come-back...

"Mermoz est dans le groupe des trente depuis 15-18 mois et très souvent il repart quand on choisit les vingt-cinq que l’on garde. Il connaît nos systèmes et va nous amener son expérience et sa sérénité. Il ne faut pas oublier qu’il était dans l’équipe de France finaliste du Mondial 2011 et était titulaire en novembre 2012. Avec Mathieu Bastareaud, ils ont des habitudes de jeu".

...Fickou continue d'apprendre

"Gaël a déjà été titulaire, on lui fait confiance mais je pense qu’au niveau de la complémentarité, on a préféré commencer en Ecosse avec une paire de centres qui a l’habitude de jouer ensemble et qui a de l’expérience. Nous n’avons aucun doute avec Gaël, il continue son apprentissage et représente le futur de l’équipe de France".

Plisson s'installe à l'ouverture

"On va enchaîner quatre matchs d’affilée avec le même demi d’ouverture, je pense que c’est bien. Jules a du talent et découvre le très haut niveau. Il va avoir un gros challenge à relever individuellement parce que les Ecossais viennent souvent dans la zone du dix".

Si possible, éviter l'entame ratée de Cardiff

"C’est vrai que c’est un problème quand tu vas à Cardiff et que tu sais que la foudre va tomber pendant vingt minutes même si le toit était fermé. Au lieu de ne pas prendre de risque, de jouer chez eux, tu es mené 11-0 après huit minutes de jeu. C’est compliqué donc on se remet en question, les joueurs et le staff. A Cardiff, juste les buteurs et les lanceurs étaient allés au Millennium pour l'entrainement de la veille. Vendredi, toute l’équipe ira à Murrayfield. Beaucoup de joueurs découvrent ces stades et ont besoin de prendre la dimension de l’événement, d’avoir des repères. Mais la réponse est mentale: on ne doit pas paniquer même si on prend un essai au bout de trois minutes de jeu".