Le changement commence maintenant

  • Huget - XV de France - Novembre 2013
    Huget - XV de France - Novembre 2013
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L’équipe de France débute ce samedi le tournoi des VI Nations avec un objectif : faire oublier les déboires de 2013. Une opération rachat qui commence par une victoire contre l’Angleterre au Stade de France.

Les Bleus s’y attendent, ils n’auront pas de mise en train en douce pour entamer leur tournoi des VI Nations. Du très costaud dès les hors d’œuvres avec un crunch à domicile, de quoi vous donner l’eau à la bouche mais potentiellement vous couper l’appétit pour le reste de la compétition. Un mal pour un bien ? La douche froide reçue à Rome le 3 février dernier (23-18), qui reste dans toutes les têtes bleues, laisse du moins penser que l’arrogance du favori n’est pas pour ce XV de France.

"Cela ne nous dérange pas d’être dans la peau d’un outsider, affirmait ce lundi le trois-quarts aile toulousain Yoann Huget. Nous avons eu des résultats mitigés en 2013, et il faut savoir être humble. Nous devons nous servir de ce qui s’est passé l’an dernier pour repartir plus fort cette année, et prendre beaucoup de plaisir à jouer des matchs comme l’Angleterre à domicile". Contrairement aux autres années, le clan tricolore dispose d’une préparation au tournoi plus conséquente, cette semaine à Marcoussis étant précédée du stage à Canet-en-Roussillon. "Cela nous a permis de nous régénérer et de bien travailler, pour une fois dans la sérénité malgré les derniers résultats, renchérissait Huget. Nous avons bossé sur les placements et les repères de jeu sans trop se précipiter, ce qui est une bonne chose. Il faut arriver samedi le plus prêt possible". Et relancer une machine bleue totalement grippée l’an dernier.

Bruni: Le pays de Galles et les handballeurs en exemple

Malgré l’optimisme ambiant, les résultats de la saison passée poussent à la plus grande méfiance. Avec huit revers en onze rencontres, soit un pourcentage avoisinant les 73% déchecs, les Bleus ont tout à construire à un an et demi de la Coupe du monde. Pour le troisième ligne toulonnais, Virgile Bruni, l’histoire sportive récente peut donner au XV de France des raisons d’espérer: "Il n’y a jamais de vérité acquise en sélection. L’exemple le plus marquant est le pays de Galles. Il avait perdu beaucoup de test-matchs en 2012, s’est incliné chez lui pour sa première rencontre du tournoi contre l’Irlande (22-30), puis gagne chez nous (6-16), se lance et remporte la compétition. On les annonçait au fond du seau et ils ont su remonter".

Le futur Catalan se prend même à rêver d’un destin identique à celui d’une autre équipe de France, celle de handball, tout juste auréolée d’un titre européen un peu à la surprise générale: "Beaucoup de grands joueurs composent cette équipe, que ce soit en attaque ou en défense. Ils ont réussi à mettre leur égo personnel de côté pour se mettre au service du collectif et jouer en équipe. On se rend compte que ça marche à merveille pour eux et on espère la même chose pour nous". Avant les rêves, la réalité passe par l’Angleterre samedi au Stade de France.

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