Bonneval: "Je le vis comme une grande fierté"

  • Bonneval - Stade français - 2 novembre 2013
    Bonneval - Stade français - 2 novembre 2013
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Hugo Bonneval réalise une première moitié de saison tonitruante avec le Stade français, son club formateur, actuel deuxième du Top 14. Sélectionné pour le stage de préparation du XV de France en vue du Tournoi des 6 nations, l’arrière de 23 ans nous livre ses premières impressions.

Comment avez-vous vécu l’annonce de votre sélection ?

Hugo BONNEVAL: Je tournais une publicité pour le sponsor du Stade français en compagnie de Jules Plisson, Pascal Papé et Pierre Rabadan. D’un coup, les téléphones se sont mis à sonner, on a fait une pause (rires). Je ne m’y attendais pas. Pour Pascal, c’était une certitude, on ne se faisait aucun souci pour sa sélection… tandis que pour les jeunes, comme Jules et moi, c’était une surprise. Je suis vraiment très heureux, je vis cette sélection comme une grande fierté.

Vous avez déjà été sélectionné l’an passé en cours de Tournoi. Qu’est-ce qui change cette année ?

H.B: En 2013, j’avais été appelé en remplacement de Vincent Clerc qui s’était blessé. Cette saison je suis directement dans les 30, et sans passer par les repêchages. Je pense que j’ai gagné en maturité, grâce notamment à mes prestations en club.

A ce propos, vous êtes six joueurs du Stade français à figurer dans ce groupe des 30. Quel est votre sentiment là-dessus ?

H.B: Cela prouve que ce qui se passe en ce moment est fort à Paris, que ça marche pour nous, et qu’on bosse bien. Le nouveau staff a insufflé quelque chose de nouveau, et je crois que ces six sélectionnés, c’est une manière de les remercier. Après, il ne faut pas oublier les saisons précédentes, où le Stade français marchait moins bien. C’est notamment la saison dernière que nous avons été lancés dans le grand bain, que nous avons été envoyés au feu. Cela nous a fait progresser, indéniablement. Il y a des matches qui m’ont fait mal, mais qui m’ont fait avancer.

On comprend, à travers les propos du sélectionneur, que le staff de l’équipe de France exerce un certain suivi vis-à-vis de quelques jeunes joueurs "à fort potentiel", dont vous faîtes partie. Comment le ressentez-vous ?

H.B: Il y a un peu moins d’un an, après une semaine à Marcoussis, j’ai eu rendez-vous avec le staff, qui m’a parlé de ce qu’il fallait que je travaille pour progresser. Mais à l’époque, je n’avais aucune pression, aucune prétention vis-à-vis de l’équipe de France. Je ne ressentais pas d’urgence, mais j’ai appris qu’on gardait un œil sur moi. Le reste, c’est surtout en club que ça se passe.

Vous êtes nombreux à pouvoir prétendre jouer au poste d’arrière en équipe de France (ils sont six dans la liste des 30, ndlr). Philippe Saint-André insiste également sur la polyvalence "ailier-arrière". Comment abordez-vous cette concurrence ?

H.B: C’est vrai que nous sommes nombreux à pouvoir évoluer à différents postes. Je pense que c’est un mal pour un bien. C’est positif pour l’émulation du groupe, et positif pour le rugby français. Tous les mecs qui sont là sont de supers joueurs. C’est encore mieux d’apprendre au côté des meilleurs.

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