Bru: "On va garder l'ambition de conquête"

  • Yannick Bru - XV de France entraînement - 5 février 2014
    Yannick Bru - XV de France entraînement - 5 février 2014
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L'entraîneur des avants du XV de France Yannick Bru a souligné samedi la volonté de ses joueurs de "garder l'ambition de conquête" face à l'Italie dimanche au Stade de France, huit jours après y avoir battu l'Angleterre (26-24) en ouverture du Tournoi.

Vous avez quitté le Stade de France sur un essai en fin de match contre l'Angleterre ? Dans quel état d'esprit y reviendrez-vous ?

Yannick BRU: On va essayer de garder de l'enthousiasme et de l'humilité. Cette action de la dernière minute a reflété l'état d'esprit de l'équipe, l'envie d'entreprendre, de créer quelque chose plus que celle de se recroqueviller sur des pensées négatives. L'instant serait mal choisi pour vous expliquer comment on va attaquer le match face aux Italiens. Mais on va garder l'ambition de conquête, cet esprit d'initiatives. Ce sera par moments de lâcher les ballons sur les extérieurs, d'autres de rentrer plus dans l'affrontement.

Dans quelle mesure vous projetez-vous loin dans le Tournoi ?

Y.B: Dans aucune mesure. Notre groupe se construit petit à petit sa confiance, son aventure. On est aussi conscient qu'on n'a pas la solidité, la maturité et la marge de manoeuvre pour se projeter très loin. 2014, c'est un nouveau cycle qui démarre pour nous, après une année 2013 compliquée, avec un groupe jeune qui est en train d'acquérir sa maturité et sa connaissance du très haut niveau. De ce point de vue, 2014 est bien enclenché. Sachant d'où on vient, la plus grosse erreur serait de se projeter sur ce match à Cardiff. Aujourd'hui, je pense que vous vous êtes tous enlevés de la tête que l'Italie est une petite nation. Ils ont perdu 23-15 au pays de Galles avec un buteur qui n'était pas en réussite. Ce serait irresponsable et présomptueux de se projeter plus loin que ça.

Le fait que l'Italie soit présente dans votre groupe lors du Mondial 2015 modifie-t-il votre façon de voir ce match ?

Y.B: Non. La Coupe du monde est dans 18 mois, c'est à la fois très près et très loin. On sait que la confiance et la psychologie d'un groupe, c'est un équilibre très fragile. Est-ce que la confiance du XV de France de 2013 est la même que celle de 2014 ? Je ne crois pas. Est-ce que la dynamique est la même ? Je ne suis pas certain. D'ici là, il y a aura 16 matches à analyser et qui livreront leurs enseignements. On construit d'abord notre aventure et là on va ajouter une brique à notre mur de 2014.

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