Vahaamahina et Plisson perdus, Bastareaud solide

  • Sébastien Vahaamahina - 8 mars 2014 - Ecosse France
    Sébastien Vahaamahina - 8 mars 2014 - Ecosse France
  • Mathieu Bastareaud - Ecosse France - 8 mars 2014
    Mathieu Bastareaud - Ecosse France - 8 mars 2014
  • Maxime Mermoz - Ecosse-France - 8 mars 2014
    Maxime Mermoz - Ecosse-France - 8 mars 2014
Publié le Mis à jour
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Pari raté pour Vahaamahina au poste de flanker. Bastareaud a été précieux pendant que Plisson, Mach et Mermoz ont raté leur match en Ecosse. Les notes.

ILS ONT BRILLE

Face à la copie rendue par les Bleus, difficile d’imaginer pléthores de joueurs dans cette catégorie. Collectivement, les hommes de Saint-André ont totalement failli, manquant de repères et de liant. Individuellement, on peut ressortir la prestation de Mathieu Bastareaud. Le centre toulonnais s’est surtout distingué en défense. Dans les phases de rucks, il est intervenu très vite pour contester les ballons, en récupérant deux précieux. En attaque, il a permis à son équipe d’avancer mais a toujours autant de mal à faire jouer derrière lui. Yoann Huget a été le seul Tricolore à franchir au cours de la partie (deux fois). L’ailier de Toulouse a éliminé deux défenseurs, effectué trois passes après contact mais surtout intercepté un ballon très chaud pour marquer sur un contre de 80 m. Dommage sa mésentente avec Dulin sur l’essai de Hogg. Enfin, le Clermontois Alexandre Lapandry a effectué un bon retour en sélection. Mobile, le troisième ligne aile est souvent arrivé dans les premiers lors des phases de jeu au sol, récupérant notamment une pénalité. Douze plaquages réussis (100% d’efficacité) et deux prises en touche. Mais il n’a pas fait oublier les Nyanga, Dusautoir, Lauret ou Ouedraogo.

Mathieu Bastareaud - Ecosse France - 8 mars 2014
Mathieu Bastareaud - Ecosse France - 8 mars 2014

ILS ONT ETE CORRECTS

On ne peut pas reprocher à Brice Dulin de ne pas tenter de mettre du rythme dans un jeu tricolore qui en manque cruellement. Ses relances ont été une nouvelle fois dangereuses mais l’arrière de Castres a connu du déchet, que ce soit dans les airs ou au pied, ne trouvant pas une touche sur pénalité. Terne en première période, Maxime Médard s’est rattrapé au retour des vestiaires, se proposant bien plus dans le jeu et gagnant des duels en fin de match. Devant, Pascal Papé a ferraillé comme à son habitude dans les phases de rucks. Glane une pénalité dans le dernier quart d’heure et a surtout su garder ses nerfs alors que les Bleus étaient menés. Meilleur plaqueur côté tricolore (treize à 100% de réussite). Son compère Yoann Maestri a été l’auteur d’une très bonne entame, s’avouant le Bleu le plus agressif dans les impacts et stoppant sans encombre les attaques écossaises. A semblé retrouver du peps. Nicolas Mas continue lui son Tournoi intéressant, avec de bonnes charges (deux défenseurs battus) et une activité intéressante. En mêlée, il a tenu, tangué quelque fois, mais n’a jamais été sanctionné.

ILS ONT DECU

C’était le gros pari de Saint-André. Mais Sébastien Vahaamahina n’a pas répondu à toutes les attentes placées en lui par le sélectionneur. S’il a beaucoup plaqué (treize, un raté), le Catalan a semblé quelque peu perdu dans son placement. Mais peut-on réellement lui en vouloir ? L’habituel deuxième ligne a été pénalisé à deux reprises et se fait arracher un ballon à 10 m de son en-but. Propulsé titulaire après la mise à l’écart de Picamoles, Damien Chouly s’est montré bien trop neutre. Incompréhension en début de partie avec Lapandry, peu de prises d’initiative… le Clermontois n’a pas pesé sur le jeu comme devrait le faire un numéro 8. Pour Brice Mach, le match en Ecosse s’est apparenté à un cauchemar. En touche, il a perdu six lancers. Dommage, son entame était plutôt correcte. Sorti après 47 minutes de jeu… tout comme Jules Plisson. L’ouvreur parisien a été très hésitant. Son jeu au pied d’occupation n’a pas été bon, rendant trop facilement le ballon aux Ecossais. En attaque, il n’a quasiment rien tenté. Trop naïf en défense sur l’essai de Seymour. Son plus mauvais match du Tournoi. Remplacé par Rémi Tales, enrhumé immédiatement par le pilier Grant et auteur d’une passe affreuse pour Mermoz. A la mêlée, Maxime Machenaud a bien collé au ballon mais a alterné les mauvais choix et n’a jamais su insuffler de la vitesse. Contré d’entrée et sanctionné pour une introduction pas droite. Thomas Domingo, lui, ne semble pas au top de sa forme. Le pilier clermontois a livré un gros duel en mêlée avec Cross (pénalisé une fois mais en obtient deux). Dans le jeu courant, on ne l’a pas vu. Enfin, Maxime Mermoz n’a pas su saisir sa chance au centre. En-avant grossier dans le dernier quart d’heure (certes la passe n’était guère bonne), le Toulonnais n’a jamais trouvé la solution face à la défense écossaise. Correct en défense (huit plaquages) mais dépassé sur l’essai de Seymour.

Côté écossais: Stuart Hogg a vraiment du talent. L'arrière écossais, gavé de ballons par les Français, a mis de la vitesse dans le jeu de son équipe. Très surveillé, il n'est que rarement passé par le sol, apportant de la continuité au jeu écossais. Opportuniste sur son essai. Hamilton a été un poison en touche alors que Denton, Wilson et Grant ont abattus un travail considérable. La charnière Laidlaw-Weir a raté beaucoup de choses, l'ouvreur étant même responsable sur l'interception d'Huget.

Maxime Mermoz - Ecosse-France - 8 mars 2014
Maxime Mermoz - Ecosse-France - 8 mars 2014
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