Szarzewski: "Nous sommes déçus par les critiques"

  • Dimitri Szarzewski - XV de France - 11 mars 2013
    Dimitri Szarzewski - XV de France - 11 mars 2013
  • Dimitri Szarzewski - france - 21 février 2014
    Dimitri Szarzewski - france - 21 février 2014
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Forfait en Écosse, Dimitri Szarzewski n’a pas pris part à la victoire laborieuse du XV de France à Murrayfield (17-19). Le talonneur du Racing-Metro, dont le retour est attendu après les difficultés affichées en touche samedi, demande moins de sévérité envers les Bleus.

Où en êtes avec votre cheville ?

Dimitri SZARZEWSKI : On ne se sait jamais comment cela peut évoluer tout au long de la semaine. Il y a encore un peu de liquide dans la cheville, mais les ligaments ne sont pas touchés. Elle a bien évolué, j’ai plutôt de bonnes sensations et j’estime à 90% les chances que ça tienne samedi. Ça devrait aller !

Après le cauchemar vécu en touche samedi en Écosse, vous serez presque attendu comme l’homme providentiel…

D.S: Bien sûr que non, il ne faut pas parler comme ça ! Je suis déjà passé par là moi aussi, j’ai eu des échecs en équipe de France. C’est au staff de prendre une décision. Moi, je suis là pour aider mes coéquipiers et prendre du plaisir. Tout le monde a à cœur de montrer un autre visage, même s’il ne faut oublier que nous avons gagné.

Je connais le sentiment que Brice a pu avoir

En tant que talonneur, avez-vous souffert avec Brice Mach devant votre écran de télévision ?

D.S: Oui, évidemment ! Je connais le sentiment que Brice a pu avoir. Talonneur est parfois un poste ingrat. Quand c’est comme ça, on se met le doute, rien ne va et il faut faire abstraction de tout cela. C’est la première fois que cela lui arrive. Castres a un très bon alignement et c’est un très bon lanceur. Cela arrive à tout le monde, je sais par quoi il est passé et j’espère qu’il aura la possibilité de se racheter.

La mêlée française a montré des limites à Murrayfield, notamment lorsqu’il a fallu s’adapter à l’arbitrage "du Sud" de M.Pollock. La situation pourrait se représenter dans un peu plus d’un an, lors du Mondial…

D.S: Il va aussi falloir s’améliorer par rapport à ça. Lors de la mêlée que vous avez en tête, nous prenons l’ascendant. On les enfonce, j’ai le sentiment qu’on doit être récompensé par une pénalité car il y a plusieurs fautes. L’arbitre ne donne pas de pénalité, nous on se sent fort, on veut continuer…nous devrons jouer avec les interprétations des arbitres qui ne veulent pas récompenser la mêlée. C’est aussi à nous de nous adapter à l’arbitrage.

Comment avez-vous vécu ce match ?

D.S: J’étais stressé jusqu’au bout. Au final un gros ouf de soulagement, et comme je dis souvent: ‘’seule la victoire est belle’’. C’était important de gagner. L’équipe a montré une force de caractère. Elle aurait pu tomber dans la sinistrose et s’enliser. Au contraire, elle a su mettre à la faute les Écossais pour passer devant, ce qui est important pour la suite.

On est tous dans le même bateau

Comprenez-vous le décalage qui existe entre ce que le public et les médias ont vu samedi et ce que les joueurs ressentent ?

D.S: On est déçu par rapport au contenu car on aimerait produire plus. Mais on est aussi déçu des critiques. J’ai l’impression que, parfois, les médias aimeraient qu’on perde des matchs qu’on ne mérite pas de gagner. Il faut être les premiers supporters de l’équipe de France ! On est tous dans le même bateau, on a tous un objectif commun, à savoir être champion du monde, et parfois, lorsqu’on subit les critiques comme en ce moment, cela peut créer un doute et une pression supplémentaires et se ressentir sur le terrain. On est habitué à ça mais c’est frustrant. J’aimerais que les médias poussent plus derrière nous et soient un peu plus supporters de l’équipe de France.

L’Irlande se présente au Stade de France deux jours avant la Saint Patrick avec la possibilité de gagner le Tournoi et la volonté d’offrir un beau jubilé à Brian O’Driscoll…

D.S: On va jouer une très belle équipe et on s’attend à un très gros combat. J’espère qu’O’Driscoll ne finira pas comme il a commencé, avec trois essais contre nous ! Nous, on veut finir avec les honneurs et une victoire contre cette équipe redoutable, efficace, qui crée énormément de temps de jeu et met à mal les défenses adverses. À nous de garder le ballon et de leur mettre la pression.

Dimitri Szarzewski - france - 21 février 2014
Dimitri Szarzewski - france - 21 février 2014
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