Lagisquet: "Horreur de perdre"

Par Rugbyrama
  • Lagisquet - XV de France - 5 mars 2013
    Lagisquet - XV de France - 5 mars 2013
Publié le Mis à jour
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Patrice Lagisquet, entraîneur adjoint du XV de France, est venu le promettre à la veille du déplacement en Irlande: les ambitions ne sont pas éteintes.

La dernière fois que les Bleus étaient venus là, c'était en août 2011 pour le dernier match préparatoire au Mondial 2011 et à quelques jours de s'envoler pour la Nouvelle-Zélande. Le XV de France a repris ses quartiers à l'hôtel Merrion, dans le centre de Dublin. Mais dix-huit mois plus tard, la dynamique est tout autre. S'il est questions d'espoirs, ce n'est pas dans la quête d'un titre. Moins glorieux: c'est dans la perspective d'arrêter l’hémorragie des trois défaites consécutives dans le Tournoi 2013 (Italie, pays de Galles, Angleterre). A l'été 2011, les Bleus avaient eu droit au soleil de Dublin. En ce début mars, c'est une pluie fine qui a accompagné les Bleus jusqu'à l'Aviva Stadium et à l'entraînement du capitaine dirigé par Thierry Dusautoir pour la troisième fois de cette Tournoi 2013, pour la 34e fois de sa carrière internationale, records de Jean-Pierre Rives et Philippe Saint-André égalés.

Lagisquet: "On voit une progression"

Malgré tout, la déprime est repoussée à plus tard. S'il fallait le confirmer, Patrice Lagisquet et Thierry Dusautoir sont venus le prouver durant la conférence de presse de veille de match. Souriants, conquérants, déterminés, les deux représentants des Bleus avaient les attitudes qui ne trompaient pas. Une entrée sur fond de musique classique "Pour apaiser", glissait Patrice Lagisquet, entraîneur des adjoints et délégué du staff pour l'ultime conférence de presse. Pourtant, ils paraissaient calmes et déterminés. Patrice Lagisquet a promis: "Je ne trouve pas le groupe triste ou abattu. Il a la volonté de progresser, de s'impliquer, d'avancer. On voit une progression sur le match de l'Angleterre. J'espère qu'on ira encore un peu plus loin". Même pas inquiet quant aux propos signés du sélectionneur Philippe Saint-André la veille, lequel se disait prêt à assumer ses responsabilités. Rien de plus normal. "Lui non plus n'est pas abattu. Il râle parce qu'il a horreur de perdre comme nous tous. Mais il n'y a pas à chercher autre chose".

Jeu restrictif ?

Un mot clé: l'implication. "Celle des joueurs est rassurante". Pas naïf pour autant le technicien: "Mais quand on voit comment les trois premiers matchs du Tournoi ont basculé à partir de la 50e ou 60e minute de jeu, il faudra réussir à garder le fil pendant 80 minutes". Même sous la pluie promise aux Bleus ce samedi. Jeu restrictif comme issue de secours ? "Il faudra s'adapter aux conditions, à ce que propose l'adversaire. Et à partir là, mettre la bonne solution en œuvre. De là à dire qu'on va gagner avec jeu restrictif. Contre le pays de Galles, cela n'a pas été suffisant. Contre l'Angleterre, nous n'avons pas gardé le fil et nous avons été mis en difficulté. Contre l'Italie, nous avons pris des initiatives mais pris des contres. Chaque match a un scénario différent. Il faudra être capable de s'y adapter". Mais les Bleus ne s'interdisent pas l'ambition.

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