Avis de grand froid

Par Rugbyrama
  • VI Nations France Dusautoir Mas
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Publié le Mis à jour
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Cinq centimètres au sol, une neige qui tombe sans discontinuer, un seul terrain disponible: les Bleus ont attaqué la semaine dans des conditions difficiles...

"On a eu la surprise ce matin en se levant". A quatre jours de leur dernier rendez-vous du Tournoi contre l’Écosse décisif pour éviter de terminer à la dernière place - une première depuis la naissance du 6 Nations en 2000 -, Florian Fritz et les Bleus ont découvert le CNR de Linas-Marcousis sous cinq centimètres de neige. Moins deux degrés au thermomètre et des terrains impraticables. Les Bleus, qui attaquaient leur journée à dix heures du matin par une séance vidéo, ont dû trouver refuge sur le terrain synthétique couvert du centre national d'entraînement autour duquel des ouvriers ont tout de même dû s'activer avec des souffleuses pour dégager les zones d'en-but. Une matinée d'entraînement au cours de laquelle il a surtout fallu s'adapter. Parce que le terrain disponible a dû être partagé entre le XV de France, l'équipe féminine et les -20 ans. "Ce qui avait été prévu est tombé à l'eau", racontait Florian Fritz. En effet, si Morgan Parra et François Trinh-Duc, sortis les premiers, sont venus roder leurs transmissions, ensuite seuls les avants sont venus s'entraîner, avec des touches pour attaquer la matinée sous le regard de Yoann Maestri, ménagé.

Vahaamahina: "Tant qu'on s'entraîne, ça nous va"

Les trois-quarts, eux, sont restés à l'intérieur. "Nous devions travailler nos lancements de jeu, racontait Fritz. Nous sommes finalement restés en salle pour une séance de cardio". Alors que la journée de lundi avait été consacrée à la récupération et au debriefing du match nul contre l'Irlande, la semaine capitale des Bleus n'a pas pu débuter avec l'intensité du plus haut niveau. S'inquiéter ? Ce n'est pas l'avis du deuxième ligne, Sébastien Vahaamahina: "Ce n'est pas perturbant, assurait-il. On s'est tout de même entraîné. Et tant qu'on s'entraîne, ça nous va". Surtout que la séance en touche s'est révélée très exigeante sous les ordres de Yannick Bru, qui a plus que jamais fait parler son caractère de compétiteur. "Il y a eu pas mal de touches. Je ne pensais pas que nous allions en faire autant", glissait Vahaamahina. Alexandre Flanquart, le deuxième ligne du Stade français appelé en renfort pour anticiper un éventuel forfait de Maestri, a pu comprendre qu'il n'était pas venu pour rien...

Dans l'enfer blanc, les Bleus s'adaptent. Comme ils ont réussi à le faire en deuxième mi-temps face à l'Irlande. Comme à l'Aviva, ils n'ont pas de choix: face à l'Ecosse samedi, ce sera la dernière place de la compétition qui sera en jeu.

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