Fall: "On m’a collé l’étiquette du joueur fragile"

Par Rugbyrama
  • Fall - XV de France - Février 2010
    Fall - XV de France - Février 2010
Publié le Mis à jour
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Présent en juin dernier en Argentine, mais absent des tests du mois de novembre, Benjamin Fall a retrouvé le XV de France pour ce Tournoi des 6 Nations et se prépare à affronter l’Italie dimanche prochain. Heureux de retrouver les Bleus, il se dit tout de même lassé par les critiques sur sa fragilité physique. Et veut convaincre qu’il peut être l’ailier d’aujourd’hui, mais aussi de demain.

D’abord, quel est votre sentiment sur votre sélection pour affronter l’Italie ?

Benjamin FALL: Je suis heureux d’être là. J’ai surtout à cœur de me montrer à la hauteur de la confiance des coaches.

Votre présence n’est-elle pas le fruit d’une plus grande constance dans vos performances ?

B.F.: Ces dernières années, je n’ai pas été épargné par les blessures, notamment depuis que je suis arrivé au Racing. A une période, je n’ai jamais pu enchaîner trois matchs de suite. Je mets ça sur le compte de la malchance même si j’ai peut-être un profil physique particulier, avec des fragilités sur les genoux et les chevilles. Mais aujourd’hui, ça va mieux. Évidemment, on m’a collé l’étiquette du joueur fragile. Ça me gonfle un peu. J’ai toujours été sérieux au niveau de l’entraînement, de l’hygiène de vie, de la diététique. Aujourd’hui, je travaille encore plus et je ménage davantage mon corps. Je fais plus d’étirements, plus de soins avec les kinés.

Comment avez-vous vécu les trois premiers jours de préparation ?

B.F.: Ces trois jours ont été intenses, même si une large place a été faite à la récupération samedi. Ensuite, nous avons remis en route progressivement la machine avec une bonne séance de musculation et une révision des systèmes de jeu. Quant à lundi, l’opposition a été dure. Très dure. Il me semble, à titre personnel, que cette opposition a été plus difficile que celle qui avait précédé la tournée du mois de novembre.

Les entraîneurs ont-ils déjà laissé percevoir quelques indications quant à la composition de l’équipe qui sera alignée dimanche face à l’Italie ?

B.F.: C’est difficile d’avoir des certitudes. Il y a eu beaucoup de roulements dans les deux équipes. Personnellement, j’ai surtout évolué au poste d’ailier. Les coachs m’avaient déjà laissé entendre qu’ils me voyaient plus à l’aile qu’au poste d’arrière.

Mais votre polyvalence, n’est-elle pas une force ?

B.F.: La polyvalence, ça peut être une force, mais ça peut être aussi dévalorisant. En passant d’un poste à un autre, il est parfois difficile d’avoir les bons repères. Au Racing, j’en ai discuté avec Gonzalo (Quesada, NDLR). Je lui ai dit que je connaissais mieux le poste d’ailier. Pour être plus performant à l’arrière, j’ai besoin de travailler mon jeu au pied et mon timing. Maintenant, je reconnais qu’on touche plus de ballon à l’arrière et ce n’est pas désagréable. L’arrière a plus de responsabilités dans la relance du jeu. C’est aussi ce qui me plaît, surtout que le jeu au pied n’est pas ma principale qualité (larges sourires).

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