Les explications de Saint-André

Quatre changements dans le pack :

"On a voulu mettre de la fraîcheur. On en a manqué en première mi-temps contre l'Italie, notamment dans la qualité des nettoyages. Alors on change quatre joueurs mais contre l'Irlande, on jouera à 15 et pas à 22."

Trinh-Duc maintenu à l'ouverture :

"Il est certain que ce qui est sorti samedi n'a pas été la meilleure préparation mentale pour lui. Mais il a été décisif sur trois des quatre essais. Sur celui de Rougerie, il effectue une passe au cordeau sur un mouvement travaillé à l'entraînement. Sur celui de Clerc, c'est lui qui déclenche l'action et sur celui de Fofana, il a agressé la ligne, ce qui conduit à l'essai. Il a certes raté deux renvois au pied mais c'est surtout dans la stratégie générale au pied que l'on a été faible."

La même ligne de trois-quarts :

"On a souhaité de la continuité derrière. Dès qu'on a eu des ballons, qu'on a mis de la vitesse, on a apporté le danger. Morgan Parra a bien sûr amené de la vitesse et de la fluidité à son entrée mais on avait envie de revoir la même ligne de trois-quarts. De toute façon, nous avons deux demis de mêlée de qualité et on leur demande davantage de travail défensif qu'avant et donc de courses. Un seul joueur ne fera pas 80 minutes à ce poste."

Attoub, encore 23e homme :

"C'est vrai qu'il n'est pas dans les 22, comme la semaine passée. Mais il n'a jamais été aussi près de commencer un match international. Ça, c'est sûr."

Le choix de la troisième ligne :

"Les Irlandais excellent en touche et sur les duels en l'air. Il est normal qu'Harinordoquy entre dans la rotation. J'ai bien sûr eu la tentation de l'associer à Bonnaire mais sur la performance offensive et défensive de Louis Picamoles, il était impossible de l'enlever. Il a été un de ceux qui a mis des plaquages positifs, qui a détruit les rucks dans l'axe. Mais quand Bonnaire va entrer, on peut finir avec une troisième ligne Harinordoquy-Bonnaire-Dusautoir."

La titularisation de Maestri :

"Il a beaucoup progressé dans la discipline. Quand il est entré samedi, il a été très propre. Sur les ballons portés adverses, il a de suite cassé les structures. Et il a collé au ballon, a su être là sur les premiers nettoyages. Il a tout pour être un grand deuxième ligne et va jouer face à ce qui se fait de mieux à ce poste."

Servat sur le banc :

"On ne se passe pas de lui. Il est dans les 22. Il n'y a aucune sanction. Et je ne lui ai jamais dit qu'il commencerait contre l'Irlande."

L'association Fofana-Rougerie au centre :

"L'Irlande a la culture du milieu du terrain et même si O'Driscoll est blessé, ils auront deux sacrés clients en face d'eux. Ce sera un bon test offensif mais surtout défensif pour eux. Les Irlandais vont proposer des choses différentes. L'Italie a fait beaucoup de jeu à une passe, s'est appuyée sur la puissance. L'Irlande est capable de le faire mais peut également effectuer du large-large."