La France veut jouer la saison prochaine

"Nous sommes dans une année très particulière, avec déjà une longue série de doublons pendant la Coupe du monde. La France souhaite donc, dans la mesure du possible, que ce match soit joué la saison prochaine." Prononcée ce matin en conférence de presse, en marge de l'annonce du groupe de vingt-trois joueurs sélectionnés pour participer à la rencontre face à l'Ecosse, le 26 février, la phrase de Pierre Camou sonne comme un ultime rebondissement.

Après l'annulation du match du Tournoi des VI Nations France-Irlande, samedi en raison d'une pelouse gelée au Stade de France, la FFR se positionne donc du côté de la LNR (les deux instances s'étant rencontré mardi matin pour adopter une position commune) qui avait demandé, par courrier, le report du match à l'issue de cette saison de Top 14. Une sortie plausible à l'imbroglio actuel? A vrai dire, pas vraiment. Et Pierre Camou ne s'en cache pas. "Je doute que le comité (des 6 Nations, N.D.L.R.) nous suive, même si c'est notre volonté". Un pessimisme qui s'explique par le fait qu'un report hors de la fenêtre internationale (1er février au 30 avril) nécessite l'unanimité des voix au Comité des 6 nations. Un report au sein de cette fenêtre ne nécessite, lui, que la majorité...

Report le 4 mars?

Les représentants de la Fédération française de rugby doivent rencontrer, ce mardi après-midi, ceux du Comité des 6 Nations en charge de l'organisation des matchs du Tournoi. Une réunion au terme de laquelle sera officiellement annoncée la date de report du match entre la France et l'Irlande. Et bien que la FFR s'y oppose, c'est le week-end du 3 et 4 mars qui pourrait bien être retenu. Deux options possibles: le samedi 3 mars à 18h, ou le dimanche 4 mars à 16h15. "Si nous devions défendre cette proposition, notre choix ne pourrait aller que vers le dimanche, compte-tenu de la journée de championnat" affirmait Jacques Laurans. "Si c'est le dimanche, nous préférons l'horaire de 15h, pour permettre à nos supporters de revenir en province plus facilement" ajoutait Pierre Camou. Quoiqu'il arrive, un nouveau week-end de doublon en perspective. Avec, surtout, les deux principaux fournisseurs d'internationaux (Clermont et Toulouse) qui s'affrontent.