Gueule de bois pour l'Ecosse

Par Rugbyrama
  • Essai de Giovanbattista Venditti contre l'Ecosse - 6 nations mars 2012
    Essai de Giovanbattista Venditti contre l'Ecosse - 6 nations mars 2012
Publié le Mis à jour
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L'Ecosse hérite de la cuillère de bois pour ce Tournoi des 6 nations 2012 après sa défaite ce samedi en Italie (13-6). Dominatrice et auteur du seul essai du match par Venditti, l'Italie voit ses efforts enfin récompensés et le sélectionneur Jacques Brunel peut savourer son premier succès.

Pour son premier Tournoi à la tête des Azzurris, Jacques Brunel a parfaitement réussi son coup. Est-ce un hasard si l'Italie évite la cuillère de bois pour la première fois depuis cinq ans? Certainement pas. Le technicien arrivé de Perpignan a apporté de la rigueur et a fait indéniablement progresser une équipe qui tarde à franchir un cap. Mais aujourd'hui, en laissant l'Ecosse sur le carreau, les Italiens disposent enfin de certitudes.

Car la peur qui planait au-dessus de ce duel était palpable. Entre deux équipes qui avaient perdu leurs quatre premières rencontres, les débats n'ont pas volé bien haut. Il fallait s'en douter. Seulement, les Italiens ont rayonné par une maîtrise qu'on ne leur connaissait pas et qui avait été entrevue seulement depuis le début du Tournoi. Certes, tout est encore loin d'être parfait avec toujours cette incapacité chronique à ne pas conclure les temps forts, que ce soit au pied ou à la main. La première période en était le parfait exemple avec une possession et une occupation largement à l'avantage des coéquipiers de Parisse. Toutefois, face aux vagues offensives stériles, les Ecossais ont tenu le choc, pour virer au contact à la pause (3-3).

L'Ecosse impuissante

Toujours animés par une grosse volonté d'aller de l'avant, les Italiens ont usé leurs adversaires dès la reprise. Après un énorme travail dans l'axe et une multiplication des temps de jeu, ils ont su déstabiliser des Ecossais mal en point en infériorité numérique. Venditti concrétisait alors la patience et la maîtrise dont avaient fait preuve les siens pour placer l'Italie dans les meilleures dispositions (10-3, 43e). Dès lors, la formation de Jacques Brunel est retombée dans ses travers, devenant de plus en plus indisciplinée et manquant cruellement de maîtrise dans la conservation. En face, le XV du Chardon n'a jamais su en profiter. Régnant pourtant en maître sur la mêlée, il a payé très cher sa conquête en touche plus que catastrophique.

Incapable de mettre ce soupçon de folie comme elle avait pu le faire face à la France, l'Ecosse s'est donc enlisée, rendant les armes devant des Azzurris qui n'ont jamais rompu, même sur leurs temps faibles. Ces derniers pouvaient donc savourer: pour la première fois depuis cinq ans, ils n'auraient pas ce goût amer donné par la cuillère de bois à la fin du Tournoi.

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