Attoub: "Beaucoup de fierté"

Par Rugbyrama
  • David Attoub - France Angleterre Mars 2012
    David Attoub - France Angleterre Mars 2012
Publié le Mis à jour
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Enfin ! David Attoub débutera son premier match du Tournoi des 6 nations 2012 pour le choc au pays de Galles samedi, lors de la dernière journée. Quatre fois 23e homme depuis le début de la compétition, le pilier du Stade français n'a pas caché sa joie après l'annonce de Philippe Saint-André.

Quel a été votre premier sentiment après l’annonce de votre titularisation contre le pays de Galles samedi ?

David ATTOUB: C’était beaucoup de joie, beaucoup de fierté. Ne pas avoir joué pendant quatre semaines a été très frustrant pour le compétiteur que je suis. Il ne faut pas que je lâche d’un coup toute cette frustration dès le début de la rencontre, pour ne pas me cramer. Toute la difficulté réside là.

Avez-vous eu peur de ne pas jouer durant ce Tournoi ?

D.A: Evidemment. Plus les non sélections s’accumulaient, plus la peur grandissait. Mais j’ai eu la chance d’être intégré dans ce groupe. Philippe Saint-André m’a demandé d’être porteur d’eau. C’est un rôle ingrat, mais il ne faut absolument pas le dénigrer. Il m’a permis de rester concerné dans le groupe. Je mesurais la chance d’être dans ce groupe sans jamais m’en contenter. J’ai désormais une chance de me montrer sur le terrain. A moi de jouer, de montrer de quoi je suis capable.

N’avez vous pas peur de manquer de rythme durant la rencontre ?

D.A: Si bien sûr. Rien ne remplace la compétition et je sais que je vais manquer de rythme, mais c’est à moi de gérer au mieux le temps de la rencontre, de ne pas tout lâcher dès les premières minutes. Il y a aussi toute l’émotion qui va être beaucoup plus grande que lors des premières rencontres à maîtriser. Je suis bien entouré par des joueurs expérimentés. Je vais tâcher surtout de faire ce que je sais faire, de ne rien inventer, de ne pas me décevoir, ne pas décevoir mes coéquipiers, ni le staff.

Comment le groupe a vécu les nombreux changements opérés cette semaine ?

D.A: Difficilement. Ce n’est jamais facile de voir partir des coéquipiers. Cela a été particulièrement vrai pour Lionel Nallet avec qui je suis très proche. Cela fait prendre conscience aussi que l’équipe de France, il faut vraiment savourer lorsque l’on y est. Tout est tellement fragile.

Comment jugez-vous la mêlée galloise ?

D.A: Ce n’est surtout pas un point faible de cette équipe. Elle a dominé la mêlée italienne qui est la référence dans le Tournoi. Les Gallois surfent sur une vague de confiance. C’est une jeune équipe à qui tout réussit. Elle joue le grand chelem chez elle. Nous n’avons rien à perdre là-bas, à part y sauver notre honneur. C’est très excitant. Ce sont des supers moments que le rugby nous offre.

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