Servat: "Aider les acteurs"

Par Rugbyrama
  • William SERVAT - 26.02.2012 - Ecosse France
    William SERVAT - 26.02.2012 - Ecosse France
Publié le Mis à jour
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Comme contre l'Ecosse le week-end dernier, William Servat sera remplaçant contre l'Irlande dimanche au Stade de France. Un rôle nouveau, pour un joueur titularisé à seize reprises depuis juin 2009, et notamment lors de chaque match important. Mais un sort qu'il assure comprendre parfaitement.

Tout d'abord, vous avez écourté votre entraînement ce mercredi matin. Qu'en est-il exactement ?

William SERVAT: Il ne s'agit que d'une petite contracture aux ischio-jambiers. Ce n'est pas grave du tout.

Comment vivez-vous le fait d'être à nouveau remplaçant ?

W.S.: Il y a une forme de logique. Les entraîneurs font le choix de reconduire leur confiance en Dimitri (Szarzewski, N.D.LR.). C'est quelqu'un qui a d'énormes qualités et qui prouvera qu'il est un grand talonneur. Surtout, il représente l'avenir en équipe de France. Je comprend donc tout à fait sa titularisation.

Y'a-t-il une grosse différence à aborder un match dans la peau d'un remplaçant et dans celle d'un titulaire, que vous avez le plus souvent été ?

W.S.: Oui, un petit peu quand même. Quand on est remplaçant, on cherche plus à aider les personnes qui démarrent, d'être à leur soutien. On sait que dans l'immédiat, on ne sera pas acteur. Notre rôle est d'assister les acteurs. Dans un second temps, il y aura la possibilité d'influer sur le match, quand il sera l'heure de rentrer sur le terrain.

C'est un rôle qui vous rapproche un peu, finalement, de celui d'entraîneur que vous allez occuper...

W.S.: Je n'y pense pas. Aujourd'hui, je suis joueur à 100%. Je ne pense qu'à cela.

Comment expliquez-vous les difficultés rencontrées en touche, contre l'Écosse ?

W.S.: Avec le changement de sélectionneur, il y a un nouveau système d'annonce, qu'il faut encore que l'on travaille. La touche est un secteur très précis. Entre les lancers, les lifts, les zones de saut et la vitesse de saut... Beaucoup de facteurs sont primordiaux. Sans oublier la qualité des adversaires ! En Écosse, il y a un joueur comme Jim Hamilton qui a de grosses qualités. Quand on l'avait affronté en club avec Toulouse (contre Gloucester en H Cup, N.D.LR.) il nous avait fait perdre 60% de nos ballons ! Si vous y ajoutez un joueur comme Richie Gray, très mobile bien qu'il fasse plus de deux mètres, il était clair que la touche allait être un secteur fort des Écossais.

Ce nouveau système justifie-t-il les défaillances en Écosse ?

W.S.: Il y a un temps d'adaptation. Mais on le travaille, et on voit aujourd'hui qu'on est plus cohérent, que cela se passe de mieux en mieux aux entraînements. Cela va aller en s'améliorant à l'avenir.

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