Papé: "Nous n’avons plus rien à perdre"

Par Rugbyrama
  • Pascal Papé - France Irlande - Mars 2011
    Pascal Papé - France Irlande - Mars 2011
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Le deuxième ligne du XV de France, Pascal Papé, regrettait la défaite des Bleus face à l'Angleterre ce dimanche (24-22). Il a souligné que cette équipe anglaise était à la portée des Bleus. Désormais, le Parisien n'envisage plus qu'une chose: priver les Gallois du grand chelem samedi prochain.

Comment vivez-vous cette première défaite dans le Tournoi ?

Pascal PAPE: C’est dur. Je ne peux pas dire que je suis anéanti. Il faut garder de la mesure et ce n’est finalement qu’un math de rugby. Mais c’était l’Angleterre, c’était un match à notre portée, alors forcément il y a beaucoup de déception. Il ne nous reste finalement qu’un challenge, aller à Cardiff faire tomber les Gallois chez eux et les priver du Grand Chelem.

N’êtes vous pas plus déçu encore en pensant qu’il s’agissait du dernier match de Nallet, Servat ou Bonnaire ?

P.P: Je ne sais pas si c’est leur dernier match. C’était leur dernier match à domicile. Mais il est sûr que cela faisait parti de notre motivation aujourd’hui. C’est d’autant plus dur ce soir. A nous d’aller battre le pays de Galles pour leur offrir une belle sortie. Là-bas, nous n’avons plus rien à perdre et breaucoup a gagné.

Malgré avoir été mené toute la rencontre, avez-vous pensé pouvoir l’emporter ?

P.P: Bien sur. On y a cru jusqu’au bout et on ne passe finalement pas si loin. Un mètre, la distance qu’il manque au drop de François Trinh-Duc pour passer entre les poteaux. En fin de rencontre, on a vu les Anglais vaciller. On les a vu mettre un genou au sol. On leur mettait la pression. On sentait que l’on pouvait encore remporter la mise.

Etiez vous obsédé en fin de rencontre au plus fort de votre domination, à surtout ne pas faire de faute pour ne pas finir le match sur un nouvel en-avant ?

P.P: Non, nous ne pensions pas à cela. Nous cherchions simplement à faire des break dans la défense anglaise, à conserver le ballon. Nous ne pensions pas à la faute. Nous étions bien physiquement à ce moment. Eux l’étaient déjà beaucoup moins.

Vous semblez garder de l’espoir pour la suite ?

P.P: Oui cette fin de match doit nous en laisser, même s’il ne faut pas oublier le reste de la partie. Nous avons fini forts. Et finalement, en y regardant de plus près, ce match ne se joue pas à grand-chose : un contre assassin en première période...

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