Papé : "Nous n'avons jamais craqué"

Par Rugbyrama
  • Pascal PAPE - 26.02.2012 - France
    Pascal PAPE - 26.02.2012 - France
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Pascal Papé a apprécié la capacité de réaction de ses partenaires après une grosse entame de match de la part des Ecossais ce dimanche à Murrayfield. Et le deuxième ligne du XV de France souligne l'apport des "anciens" venus apporter leur expérience en fin de partie pour décrocher le victoire.

Comment analysez-vous ce difficile succès face aux Ecossais ?

Pascal PAPE: Le début de match a été difficile, nous avons subi le rythme des Ecossais. Mais après les vingt premières minutes, nous avons su investir leur camp et remettre la main sur le ballon pour revenir à 10-10 à la mi-temps.

Le contexte de la partie, avec une grosse charge émotionnelle côté écossais, dans un stade plein, a-t-il pesé dans cette entame ?

P.P: Le stade était plein, oui... Mais il y avait pas mal de Français, non ? Il faut d'ailleurs remercier nos supporters d'avoir effectué le déplacement. Dans les moments difficiles, leur soutien a été primordial.

La vraie performance n'est-elle pas d'être parvenu par deux fois à repasser devant au score ?

P.P: Ce qui est positif, c'est que nous n'avons jamais craqué dans la tourmente. L'âme de cette équipe, c'est son état d'esprit. Nous avons livré un bon match à l'extérieur face à une équipe en gros progrès. Nous savions qu'il fallait être meilleur qu'eux dans les phases statiques. Notre mêlée a été importante. Le travail dans les rucks aussi, où nous avons remporté cinq ou six ballons.

Par contre, la touche a encore connu quelques ratés, notamment en première période...

P.P: C'est d'abord en raison d'un très bon alignement écossais. Sur une touche, Hamilton tape un ballon par derrière, sur une autre il y a une grosse incompréhension. Les autres, je ne m'en souviens plus très bien...

Richie Gray, avec ses 2m08, a-t-il été la principale source de tracas ?

P.P: C'est sûr qu'il pose plus de problème que s'il mesurait 1m65... Il a un bon jump, il est très grand, et Hamilton n'est pas mal non plus. Les Ecossais ont aussi cherché à jouer un ou deux fonds de touche, mais cela leur a peut-être moins réussi. Le discours de Yannick Bru à la mi-temps nous a permis de rectifier le tir. Un œil extérieur permet de mettre le doigt sur des choses que l'on ne voit pas forcément au cœur du combat. L'entrée de Julien Bonnaire également car, même s'il n'a pas sauté, les Ecossais le surveillaient, ce qui a permis aux autres de se démarquer plus facilement.

L'apport du banc a-t-il été primordial ?

P.P: Il y avait beaucoup de sélections sur notre banc, c'est vrai. Les entrées de William Servat, Lionel Nallet, Julien Bonnaire ont apporté leur expérience. Dans ce type de rencontres à l'extérieur, en face d'une équipe plutôt jeune, leur entrée a forcément compté.

Retrouvez lundi dans Midi Olympique toutes les analyses et les réactions sur la victoire de la France en Ecosse (23-17)...

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