Malzieu: "Cela ne remplace pas le terrain"

Par Rugbyrama
  • Julien MALZIEU - 04.02.2012 - France / Italie
    Julien MALZIEU - 04.02.2012 - France / Italie
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Depuis France-Italie et son magnifique essai en solitaire il y a presque trois semaines, Julien Malzieu n'a plus foulé une pelouse en match. Entre le match reporté contre l'Irlande et le fait d'avoir été laissé au repos avec Clermont, l'ailier est pressé de retrouver le rythme, dimanche, en Ecosse.

Les automatismes sont-ils vite revenus ?

Julien MALZIEU : Oui, nous avons réussi à rapidement remettre les choses en place. Nous avons eu la chance d'avoir deux entraînements par jour mardi et mercredi et on sentait que tout allait plus vite, qu'il y avait moins de déchet. J'ai vu qu'on annonçait de la pluie à Edimbourg pour dimanche, cela risque de changer un peu les conditions de jeu mais tout le monde sait où on va. On va faire un bon match.

S'il pleut, ce ne sera pas vraiment un match pour les ailiers...

J.M. : C'est sûr, mais à nous de nous proposer. Peut-être qu'il y aura moins de ballons écartés mais nous devrons aller les chercher près des regroupements avec Vincent (Clerc, N.D.L.R.). Après, on s'attend aussi à recevoir des chandelles.

Que change le fait d'être réuni pour quatre semaines ?

J.M. : Je vois qu'on parle beaucoup de ces quatre semaines depuis quelques jours mais moi, je suis juste sûr d'être là pour l'Ecosse. Pour l'Irlande, je ne suis pas sûr. Toutes les semaines, un groupe va être annoncé et si j'ai bien compris, Philippe Saint-André a dit en conférence de presse qu'il pourrait y avoir des changements. Bien sûr, si nous avons la chance de rester ensemble, ce sera bien pour la vie de groupe et les automatismes sur le terrain. Mais personne n'est à l'abri d'une méforme ou d'un mauvais match. Alors je profite de cette semaine même si ce serait sympa de travailler dans la continuité et d'être là jusqu'à la fin du Tournoi.

Que vous inspire cette équipe écossaise ?

J.M. : On a vu qu'elle était capable de tenir le ballon sur des temps de jeu de trois, voire quatre minutes. Les Ecossais ne sont pas toujours très incisifs mais ils attendent que la défense adverse s'oublie pour s'engouffrer dans la faille. On est prévenu, on s'y est préparé. A nous de leur mettre une grosse pression.

Vous faisiez partie des Clermontois laissés au repos le week-end passé. Est-ce que cela a été bénéfique pour vous ?

J.M. : C'est dur à dire. J'étais en vacances la semaine passé et j'en ai profité pour couper totalement. Je ne me suis pas du tout entraîné mais je n'ai pas fait d'excès non plus. Dimanche, en revenant à Marcoussis, avec les autres joueurs ménagés, j'ai effectué une grosse séance de muscu et lundi et un gros travail de musculation des jambes. Mais cela ne remplace pas les efforts sur le terrain et le but est de ne pas être surpris par le rythme. La récupération, c'est bien mais il faut aussi garder l'intensité physique. Ce n'est pas toujours évident.

Vous allez retourner à Murrayfield où vous aviez célébré votre première sélection et votre premier essai en 2008...

J.M. : J'y ai repensé récemment car un pote me l'a fait remarquer. Cela s'était très bien passé, c'était un grand moment et je n'y suis jamais retourné depuis ce jour-là. Je risque d'avoir quelques flashs durant l'entraînement du capitaine samedi. Je me souviens de quelques coins précis du terrain mais je ne me rappelle plus du tout du stade.

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