Bonnaire-Nallet: leurs derniers combats

Par Rugbyrama
  • Lionel NALLET - Julien BONNAIRE - France 2011
    Lionel NALLET - Julien BONNAIRE - France 2011
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Julien Bonnaire (33 ans ; 70 sélections) et Lionel Nallet (35 ans ; 70 sélections) disputent leur dernier Tournoi des 6 Nations. Un jubilé international qui commence dès ce samedi avec France-Italie (15h30). Et qui pourrait se terminer en apothéose au Millénium de Cardiff.

Le nouveau sélectionneur du XV de France, Philippe Saint-André leur a offert selon ses propres dires, "un dernier tour de piste". Il ne compte pas sur eux pour 2015, mais leur offre la possibilité d’une sortie par la grande porte. Julien Bonnaire et Lionel Nallet ont débuté leur dernier chapitre en Bleu cette semaine au CNR. Agés respectivement de 33 ans pour le Clermontois et 35 ans pour le Racingman, ce match France-Italie revêt une importante particulière. "J’ai envie de quitter les Bleus de la plus belle des façons", affirmait Julien Bonnaire qui dès début janvier savait qu’il allait être de ce premier rendez-vous.

Nallet: "Ce combat est le dernier"

Pour Nallet, la retraite international avait sonné au moment du passage de témoin entre Lièvremont et PSA. Et puis la blessure du Toulousain Millo-Chluski a tout changé. "J’avais eu Philippe par téléphone avant l’annonce des trente. Il m’avait dit qu’il ne comptait pas vraiment sur moi sauf blessure. Il m’a rappelé après le forfait de Millo-Chluski. Et une fois que tu te retrouves ici, tu te prends au jeu. Le côté compétiteur reprend le dessus", indiquait le deuxième ligne. En manque de pousseur à droite, Saint-André l’a rappelé. Pour son plus grand bonheur. Seulement, ce combat est le dernier. Mardi lors de son passage en conférence de presse Nallet l’a confirmé.

"C’est mon dernier Tournoi. Je l’aborde d’une manière particulière. Je vis certainement mes derniers instants au CNR. Je prends peut être plus le temps d’en profiter que les autres fois. Les Bleus, tu en rêves avant d’y être. Tu en rêves une fois que tu n’es plus international. C’est un privilège. Alors je veux déguster chaque instant", poursuivait-il. Tous deux ont hâte d’être à samedi. Pas pour débuter leur tournée d’adieu mais pour prendre leur revanche. Ils font également partie des neuf rescapés de la cuisante défaite du Flaminio de l’an passé (22-21). Et ce match leur reste en travers de leur gorge. Pas question de rester là dessus.

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