Animation offensive : le grand chantier

Par Rugbyrama
  • Francois TRINH DUC / Wesley FOFANA - 29.02.2012 -
    Francois TRINH DUC / Wesley FOFANA - 29.02.2012 -
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En difficulté pour enchaîner les temps de jeu lors des deux premiers matchs du Tournoi, contre l'Italie puis l'Écosse, le XV de France devra progresser dans ce secteur s'il veut venir à bout d'Irlandais plus coriaces. Le maintien de la ligne d'attaque doit aider à résoudre ces imprécisions.

Neuf ballons touchés par Vincent Clerc, dix-sept pour Julien Malzieu... Les statistiques des ailiers français confirment l'impression laissée par la performance des Français en Ecosse. Bien en place dans le combat malgré vingt minutes de flottement, le XV de France est encore à la peine lorsqu'il s'agit de prendre le jeu à son compte et de multiplier les temps de jeu. "C'est vrai que Vincent Clerc, même s'il reste un super finisseur, a peu touché le ballon en deux matchs" reconnaît Philippe Saint-André. "Mais en tant qu'ancien ailier, je sais qu'il vaut mieux avoir cinq ballons de qualité, plutôt que vingt-cinq où tu vas à la boucherie et tu finis en touche. En Ecosse, en première période, on aurait dû envoyer plus de ballons sur les ailes, faire une passe de plus. D'autant que Rory Lamont, qui jouait treize, à plus l'habitude de défendre en douze ou à l'aile. On s'en est d'ailleurs rendu compte et on voulait modifier cela en seconde période. Mais De Luca est rentré à la place de Lamont et défendait en inversé, pour nous couper les extérieurs. Dans ces conditions, on a manqué de vivacité et de profondeur pour le contourner".

Un manque de réflexes collectifs pour s'adapter à la défense adverse qui a engendré la stérilité des Français en attaque, seulement rompue par les exploits individuels de Malzieu ou de Fofana. "C'est aussi pour cela qu'on souhaitait garder la même ligne d'attaque".

Devoir d'adaptation

Ce dimanche (16 heures), les Français devront passer un cap s'ils veulent déséquilibrer le bloc défensif irlandais. D'autant que les coéquipiers de Paul O'Connell, certainement plus matures collectivement que les Bleus, sont capables d'alterner les systèmes de défense pour brouiller les cartes. Un jeu de dupe que décrypte Philippe Saint-André. "Ils ont à leur disposition trois systèmes défensifs: en mur, donc tous de front, en inversée au niveau du 13 ou de l'ailier". Pour trouver la faille, la force d'adaptation risque d'être prédominante. Les automatismes viennent avec le temps. Attention tout de même à ne pas trop en prendre.

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