Huget : "Je suis revanchard"

Par Rugbyrama
  • Yoann Huget France 210
    Yoann Huget France 210
Publié le Mis à jour
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L'ailier de Bayonne Yoann Huget (23 ans, 2 sélections) fait partie de la liste des 30 joueurs retenus pour le Tournoi des 6 Nations. Sélectionné pour la première fois contre l'Argentine en novembre, il fait partie des rescapés de la débâcle australienne et compte bien saisir cette deuxième chance.

Quel a été votre sentiment à l'annonce de votre rappel chez les Bleus ?

Yoann Huget : Forcément, ça m'a fait plaisir. C'est une vraie marque de confiance de la part du staff et j'espère que j'y ferai honneur si je suis conservé et suis aligné face à une équipe pendant le Tournoi des 6 Nations.

Comment avez-vous appris la nouvelle ?

Y.H. : A la télé.

Avez-vous été surpris ?

Y.H. : On espère toujours être appelé en équipe de France mais j'avoue que je ne savais pas trop comment je serai jugé après la déroute contre l'Australie. Je me demandais dans quel lot me situer en fait. Parmi ceux à qui les entraîneurs n'allaient plus faire confiance ou parmi ceux qui avaient convaincu et qu'ils allaient rappeler ? Finalement, je suis dans le bon wagon et j'en suis très heureux.

A titre personnel, quel bilan tirez-vous de vos deux matchs avec les Bleus ?

Y.H. : Je reste sur un sentiment mitigé. Bien sûr, j'ai tout donné durant ces deux rencontres, mais j'aurais pu faire beaucoup mieux. Ça n'a pas été le cas. Le contexte n'était pas très favorable mais je suis, comme tous les autres joueurs de l'équipe, très revanchard.

C'est votre état d'esprit à l'aube de ce retour en sélection ?

Y.H. : Oui. Je suis, comme les autres, revanchard par rapport à ce qui s'est passé au mois de novembre. J'ai à coeur de me racheter après ma prestation contre l'Australie, je veux montrer un autre visage. Et c'est bien sûr le cas de tout le monde. Nous sommes des compétiteurs et nous ne voulons pas rester sur cet échec, qui a eu lieu en France, devant notre public, qui plus est. Il nous tarde de nous retrouver pour revenir sur ce qu'on a vécu pendant cette tournée et pour aller de l'avant surtout. On veut montrer autre chose et on y arrivera puisqu'on pourra travailler ensemble plus longtemps.

Pensez-vous encore plus à la Coupe du monde maintenant ?

Y.H. : Si je vous disais non, c'est que je serais un menteur et un piètre compétiteur. Ce serait affabuler que de dire que je n'y pense pas à chaque match. C'est forcément un peu le cas. Aux entraînements ou dans la vie de tous les jours, c'est toujours dans un coin de ma tête. Quand je vois un vieux match de Coupe du monde à la télé, je me dis que je vais peut-être en faire un à mon tour et ça fait rêver. Mais même si ce groupe partira à 85% en Nouvelle-Zélande, il peut se passer beaucoup de choses pendant le Tournoi, rien n'est figé. Je n'ai pas beaucoup plus de pression, je connais l'équipe de France maintenant. J'y vais très serein.

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