"Préjudice minime" pour France-Irlande

La FFR s’attendait à une note salée après le report de France-Irlande le 11 février dernier, quelques minutes seulement avant le coup d’envoi. Selon René Hourquet, son trésorier, "le préjudice financier sera minime". Une bonne nouvelle pour l’institution suprême du rugby hexagonal qui avait dû faire face aux réactions, vives et légitimes, de la part des 80000 spectateurs qui avaient bravé le froid glacial de la capitale ce soir-là. Ayant accepté de rembourser les billets du match avant la date limite fixée au vendredi 24 février par l'intermédiaire de l'organisme (comités territoriaux, réseaux de distribution...) qui en avait assuré la vente, la Fédération française n’a même pas recensé 9 000 retours. "On a récupéré environ 8 000 à 9 000 billets, en comptant les billets qui avaient été vendus par la Fédération, par les réseaux et ceux retournés par la Fédération irlandaise", a précisé René Hourquet.

Le SDF de nouveau plein

Mieux, l’enceinte dionysienne sera à nouveau bondé pour la rencontre entre le XV de France et son homologue irlandais. "On s'achemine vers un stade plein, avec plus de 79.000 spectateurs", s’est félicité le trésorier de la FFR. Ce dernier a même souligné l'importante demande du public, "environ 1.000 billets vendus par jour, avec un pic à 2.200 billets", pour se procurer des billets pour la nouvelle date. Bref, les retombées après le report du match seront moins néfastes que prévues. "Il a fallu beaucoup d'énergie en interne pour assurer la gestion de ce problème. Les équipes fédérales ont été particulièrement efficaces dans la gestion du dossier", a tenu à déclarer René Hourquet. La FFR peut pousser un gros ouf de soulagement.