Wilkinson : "Etre à notre meilleur niveau"

Par Rugbyrama
  • Jonny Wilkinson Angleterre 2011
    Jonny Wilkinson Angleterre 2011
Publié le Mis à jour
Partager :

Le demi d'ouverture de Toulon Jonny Wilkinson, qui reste sur un match difficile à Agen en Top 14, retrouvera le Tournoi samedi contre la France. Désormais remplaçant dans le XV de la Rose, il essaie de gérer son nouveau statut avec philosophie et s'attend à un gros match face au XV de France.

Comment vivez-vous votre rôle de remplaçant derrière Toby Flood ?

Jonny WILKINSON : C'est intéressant car c'est un nouveau défi. J'apprends beaucoup de cette position. Quand je rentre, il faut que je prenne rapidement la mesure de la situation et de ce dont l'équipe a besoin. Mon premier coup de pied peut être crucial. A 31 ans, c'est un vrai challenge.

Que pensez-vous de Flood ?

J.W. : Toby joue bien. Je le suis depuis des années. A Newcastle, nous donnions des leçons de rugby dans les écoles et Toby était dans l'une d'entre elles. J'avais 24 ans et lui était élève. On voyait déjà qu'il avait du talent. Ensuite nous avons joué dans la même équipe (à Newcastle, ndlr), puis pour l'Angleterre. Il n'a cessé de progresser et il est important qu'il continue. Il me pousse, ainsi que toute l'équipe.

Y a-t-il un combat psychologique avec les Français ?

J.W. : Je ne ramènerais pas cela à un combat psychologique. Il est plus important d'étudier quels joueurs ils ont sélectionnés. Ils vont être capables à la fois de jouer dur et de produire du jeu. Depuis un an et demi (à Toulon), j'ai l'habitude de jouer contre ces gars-là. Il faudra que nous soyons à notre tout meilleur niveau pour gagner.

Que pensez-vous des changements apportés à l'équipe de France ?

J.W. : Cela montre la profondeur de leur réservoir. Les gars sont capables de tourner. Dans le Top 14, il est fréquent de voir des joueurs sortis de nulle part réussir de grandes performances. Tous les joueurs français sont capables de faire de grandes choses. Il s'agit pour eux de trouver la bonne formule, les bonnes associations et connexions à l'intérieur de l'équipe. Il leur faut trouver la bonne équipe pour la Coupe du monde. Et s'ils y parviennent...

Qu'avez-vous appris en France ?

J.W. : A Toulon, le soutien de la ville est énorme. La ville vit avec l'équipe. Les jours de match, c'est rouge et noir partout. Il s'agit alors de performer. J'ai appris aussi qu'on doit jouer sans forcément tout savoir, avoir confiance en soi et en ses possibilités, compter plus sur l'instinct. Avant, j'avais la tentation de vouloir tout comprendre.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?