Bonnaire : "Je ne réalise pas"

Par Rugbyrama
  • Julien BONNAIRE France Angleterre 6 Nations 2010
    Julien BONNAIRE France Angleterre 6 Nations 2010
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Le troisième ligne aile de Clermont, Julien Bonnaire, reconnaît que l’équipe de France a souffert pour battre l’Angleterre ce samedi, et ainsi s’offrir un grand chelem. Mais après avoir été un des acteurs principaux du parcours des Bleus cette année, contrairement à l’aventure de 2004, il savoure.

Quel est votre premier sentiment après ce succès face à l'Angleterre ?

Julien BONNAIRE : Nous savions que ça allait être dur car les Anglais allaient faire tout ce qu'ils pouvaient pour nous priver du bonheur. Nous nous sommes mis en difficulté tout seuls car nous avons eu du mal à ressortir de chez nous. Mais gagner dans la douleur est d'autant plus beau.

Est-ce une victoire à l'Anglaise ?

J. B.: Le temps s'y prêtait. Avec les fortes averses, le ballon était très glissant et c'était très compliqué de jouer. Il était logique de restreindre le jeu et cela a été payant. Nous nous sommes adaptés aux conditions.

Avez-vous douté après l'essai anglais en début de rencontre ?

J. B.: Nous avons mal débuté, mais le groupe s'est resserré sur les bases et notamment sur notre mêlée qui nous a fait du bien, qui nous a permis de prendre des pénalités et de repasser devant. Quand Wilkinson est entré en jeu, nous savions qu'il pouvait tenter un drop n'importe quand mais les Anglais n'ont jamais pu trouver une position confortable.

Que représente pour vous ce grand chelem ?

J. B.: C'est beau, cette victoire valide le travail effectué depuis le début du Tournoi et nous allons maintenant être reconnus pour avoir gagné quelque chose. C'est un gros soulagement. Pour l'instant, je ne réalise pas vraiment. Cela viendra plus tard. En 2004, je ne faisais pas vraiment partie de l'aventure. Je n'avais joué qu'une demi-heure pendant tout le Tournoi. Cette année, c'est une grosse satisfaction car nous avons bien travaillé et l'ambiance au sein du groupe a été très bonne.

Dans quel secteur l'équipe de France peut-elle encore progresser ?

J. B.: Nous avons encore une marge de progression. Nous pouvons encore nous améliorer au niveau de l'alternance mais l'essentiel était de gagner. Cela va nous permettre de travailler dans la sérénité.

Comment expliquez-vous les difficultés que vous avez rencontrées, notamment en deuxième période ?

J. B.: Nous avons plus subi, notamment car nous manquons quelques plaquages. Nous n'arrivions pas à bien ressortir de notre camp et à partir de là, tout devient compliqué. Nous commencions à être en retard sur nos remplacements défensifs.

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