Présentation : Galles

Par Rugbyrama
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Jusqu'à samedi, notre site vous propose une présentation de chaque équipe du Tournoi des 6 Nations. Pour commencer, honneur aux vainqueurs de la dernière édition : les Gallois.

FICHE

Sélectionneur : Warren Gatland
Capitaine : Ryan Jones
Hymne : Land of my father
Emblème : Le Poireau
Tournoi 2008: 1er (5 victoires, 0 défaite)
Meilleurs résultats : 10 grands chelems (1908, 1909, 1911, 1950, 1952, 1971, 1976, 1978, 2005, 2008)

OU EN EST LE PAYS DE GALLES?

Attendu au tournant après le sacre de l'hiver dernier, le pays de Galles a répondu présent en étant notamment la seule nation du Nord à s'imposer sur l'Australie en novembre dernier, 21-18. Les échecs face aux champions du monde Springbok et aux champions des Tri Nations All Blacks n'ont pas trop écorné l'image de marque des Gallois. Ce qui a bien failli être plus couteux, c'est le conflit ouvert entre le sélectionneur Gatland et les provinces galloises. Un conflit d'intérêt et le refus dans un premier temps de libérer les internationaux pour les stages programmés par la Fédération. Finalement, tout est rentré dans l'ordre et les Gallois ont pu se préparer comme ils le souhaitaient pour ce Tournoi.

L'OBJECTIF : Garder le trophée et entrer dans l'histoire

Avec deux provinces qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe d'Europe, Cardiff et les Ospreys, les Gallois ne font plus du tout rire. Si leur Grand Chelem de l'année passée n'avait été prédit par aucun bookmaker, leur cote cette année a sacrément remonté. L'objectif pour les hommes de Gatland est donc de ne pas décevoir tout un peuple qui pousse derrière eux. Et ce ne sera pas simple dans la mesure où le Tournoi commence pour eux par deux énormes pièges. Un déplacement en Ecosse où ils s'étaient inclinés en 2007, 21-9, suivi de la réception de leurs meilleurs ennemis, les Anglais dont personne ne sait vraiment dans quel état de forme ils sont... Passés ces deux écueils, les Gallois en sauront plus sur leurs possibilités. S'ils parvenaient à conserver leur trophée, les Gallois du capitaine Ryan Jones et de l'ailier supersonique Shane Williams entreraient définitivement dans l'histoire puisqu'il faut remonter au début du XXe siècle pour une telle prouesse (1908-1909).

LA STAR: Shane Williams

Meilleur joueur IRB 2008, meilleur joueur IRPA, meilleur marqueur d'essai de l'histoire du rugby gallois et meilleur joueur du dernier Tournoi. Shane Williams a collectionné les titres honorifiques en 2008, mais ce qui compte pour l'ailier des Ospreys qui fêtera ses 31 ans la veille du match contre le XV de France est de conserver le trophée des 6 Nations. Ce serait son troisième après ceux glanés en 2005 et en 2008. La force de cet ailier de poche, c'est justement son centre de gravité très bas, ses appuis super dynamiques, ses crochets dévastateurs. Il n'est jamais là où on l'attend et il surprend à chacune de ses prises de balle. Dans le fonctionnement général de l'équipe au Poireau, il est le finisseur par excellence, mais il ne faut surtout pas minimiser sa capacité à créer.

LE JOUEUR A SUIVRE : Leigh Halfpenny

Encore un ailier gallois très prometteur. Lui aussi issue de la province des Ospreys, Leigh Halfpenny va tenter de saisir la chance que lui offre bien involontairement Mark Jones, opéré il y a peu de l'appendicite. S'il parvient à se montrer aussi percutant qu'en Coupe d'Europe, alors ce jeune homme de tout juste 20 ans pourrait ajouter un gros bagage de capes à ses trois sélections. Si l'on traduit mot pour mot son nom de famille, cela donne la moitié d'un sou, mais ne vous y fiez pas. Il y a là de la graine de champion.

LE SELECTIONNEUR: Warren Gatland

Un peu plus d'un an après son arrivée en décembre 2007, Warren Gatland est toujours en état de grâce. Le Néo-Zélandais est solidement installé dans son fauteuil de sélectionneur et, sauf cataclysme, le sera encore après le Tournoi. Cette édition est pour lui celle de la confirmation et il a conscience de l'attente suscitée. "La peur de l'échec est un instrument de motivation puissant. Il faut l'accepter et se réjouir du défi, reconnait Gatland. Dans ce Tournoi, ce qui compte, c'est l'élan. Après une ou deux défaites, les gens commencent à parler de la cuillère de bois. Si vous commencez par une victoire, vous prenez le bon élan. Mais l'Ecosse est une peau de banane potentielle."

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