Tomas : "Très ému"

Par Rugbyrama
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A peine âgé de vingt-deux ans, Julien Tomas, demi de mêlée montpelliérain, vient de décrocher sa première sélection en équipe de France. Il sera le quatrième Héraultais du groupe France.

L'annonce des vingt-deux joueurs convoqués pour affronter l'Italie a été dévoilée mercredi à midi. Comment avez-vous appris votre sélection ?

Julien Tomas : Eh bien, je l'ai appris bien après tout le monde (rire). Je regardais la télévision en famille puis j'ai reçu un premier message de félicitations de la part de mon co-équipier Jacques Boussuge, puis les textos se sont multipliés. Pour en être sûr, j'ai écouté la radio et là j'ai entendu mon nom.

Quelle a été votre réaction à ce moment là?

J. T. : J'ai été très ému. Certains membres de ma famille avaient les larmes aux yeux et pour ma part elles n'étaient pas très loin. C'est un rêve de gamin qui se réalise. Quand on est joueur professionnel, on a forcément des objectifs et celui d'être en équipe de France en fait forcément partie. Si on m'avait dit l'an passé que je serai appelé dans le groupe France, je ne l'aurais jamais cru surtout après la saison difficile que nous avons connu avec le club.

Le fait d'être appelé à rejoindre l'équipe de France après la défaite face à l'Angleterre ne vous inquiète-t-il pas ?

J. T. : Cela ne me paraît pas compliqué surtout quand on connaît le projet de jeu de l'encadrement. C'est même alléchant. Les questions qui devaient se poser après le match France-Angleterre ont été soulevées par le staff. Maintenant, il faut avancer et ne pas ressasser le passé. Je vais y aller tête baissée en donnant mon maximum. Il n'y a pas de questions à se poser.

Vous succédez au jeune Morgan Parra, ne craignez-vous pas la comparaison ?

J. T. : Non pas du tout. Morgan Parra a eu sa chance et a fait son job correctement pendant ses matchs. Chacun a son style et joue dans son registre. C'est vrai que nous avons pas mal de points en commun comme l'âge, mais nous n'avons pas la même façon de travailler. Et puis je suis un peu plus costaud que lui (rires).

A quelques jours du départ pour le CNR Marcoussis, appréhendez-vous cette nouvelle aventure ?

J. T. : Un petit peu mais je pense que c'est tout à fait normal quand on se dirige vers un milieu que l'on ne connaît pas. J'ai quelques doutes mais je compte sur mes camarades montpelliérains (Ouédraogo, Trinh-Duc et Picamoles, ndlr) pour m'aider et me donner certaines ficelles. Mais avant mon départ j'ai un autre objectif, à savoir battre Montauban qui est un concurrent direct pour un ticket européen.

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