Notre XV pour le Tournoi

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Notre rédaction vous dévoile son XV idéal pour le Tournoi des 6 Nations 2008. Pas forcément celui qui sera aligné en Ecosse par le staff tricolore...

15. CEDRIC HEYMANS (Toulouse)

L'homme du début de saison. Etincelant au Stade toulousain, il s'est imposé depuis quelques semaines avec Toulouse au poste d'arrière, où son sens de la relance et son jeu au pied font merveille. Il mérite une revanche chez les Bleus. Lors du match d'ouverture du Mondial, face à l'Argentine, Heymans avait passé une sale soirée à l'arrière. Il vaut tellement mieux...

14. AURELIEN ROUGERIE (Clermont)

Il a dû se contenter de miettes pendant la Coupe du monde. Cette fois, il apparait difficile de ne pas le titulariser. En pleine bourre, le capitaine clermontois a pris une nouvelle dimension ces derniers mois. Même si son coéquipier Julien Malzieu pousse à la porte, il conserve une petite longueur d'avance à nos yeux.

13. FLORIAN FRITZ (Toulouse)

Boudé par Bernard Laporte, Florian Fritz a les dents longues en ce début d'année 2008. Il veut croquer dans le Tournoi pour confirmer son très bon début de championnat. A l'image de son équipe, l'ancien Berjallien a des jambes et de l'envie à revendre. Il sortirait du groupe David Marty, titulaire pendant le Mondial.

12. YANNICK JAUZION (Toulouse)

Bien sûr, le Toulousain ne sera pas disponible pour le match en Ecosse, ni même selon toute vraisemblance pour la 2e journée. Mais on le reverra sans nul doute pour les trois derniers matchs. Or notre XV est le XV idéal pour l'ensemble du tournoi, pas pour le match d'ouverture. D'où la présence de Jauzion, qui demeure la référence au centre en France. Sa complicité avec Fritz est un atout supplémentaire.

11. VINCENT CLERC (Toulouse)

Il est désormais incontournable. A ses qualités de finisseur, plus précieuses que jamais, le Toulousain a ajouté à son jeu la panoplie complète de l'ailier moderne. Dans la foulée de son impressionnante Coupe du monde, Clerc enchaine les matchs de dimension internationale depuis deux mois.

10. FRANCOIS TRINH-DUC (Montpellier)

Le coup de coeur de notre sélection. Révélé en fin de saison dernière, le jeune demi d'ouverture de Montpellier a illuminé de toute sa classe le Top 14 depuis la fin octobre. Michalak parti sous d'autres cieux, Beauxis convalescent, pourquoi ne pas le lancer dans le grand bain, malgré Skrela? 2011, c'est déjà demain. EtTrinh-Duc, c'est à la fois l'avenir et le présent.

9. JEAN-BAPTISTE ELISSALDE (Toulouse)

Un des rares postes où la donne n'a pas changé depuis le Mondial. Jean-Baptiste Elissalde et Pierre Mignoni demeurent les tauliers de la maison bleue, d'autant que Yachvili n'a pas joué depuis deux mois. JBE, pour ce qu'il a montré tant en équipe de France qu'avec Toulouse malgré la concurrence de Kelleher, et pour ses qualités de buteur, a notre préférence.

8. ELVIS VERMEULEN (Clermont)

Prêts pour le grand retour du grand absent du Mondial ? Comme si de rien n'était, Elvis a repris son rugby là où il l'avait laissé à la fin du printemps 2007, sur des hauteurs inégalés à son poste en France. Il laisse Harinordoquy et Chabal sur place et repousse pour le moment la menace Picamoles.

7. THIERRY DUSAUTOIR (Toulouse)

La Coupe du monde a changé le cours de sa carrière. Il ne devrait plus s'infléchir. A un poste pourtant pléthorique où la concurrence ne manque pas (Martin, Nyanga, Ouedraogo), Dusautoir est tout simplement incontournable. Avec Vermeulen et Bonnaire, il forme une troisième ligne de premier choix.

6. JULIEN BONNAIRE (Clermont)

S'il avait fait son trou en numéro 8 à l'occasion du Mondial, c'est en troisième ligne aile que Julien Bonnaire va s'installer pendant le Tournoi. Comme à Clermont, il sera associé à Elvis Vermeulen au centre. Bonnaire, c'est l'assurance tous-risques des Bleus notamment pour ses qualités de sauteur.

5. PASCAL PAPE (Stade Français)

Plutôt que de pleurer sur son sort après sa non-sélection pour la Coupe du monde, Pascal Papé a redoublé d'efforts pour prouver aux sélectionneurs qu'ils s'étaient trompés. Son début de saison avec son nouveau club, le Stade Français, plaide en sa faveur. Physiquement, il est enfin au top. L'unique parisien de notre XV.

4. LIONEL NALLET (Castres)

Difficile d'omettre le nouveau capitaine du XV de France dans cette équipe-type. Au-delà de son statut, le deuxième ligne castrais mérite amplement sa place. Après la retraite de Fabien Pelous, la question de sa titularisation ne se pose même plus. Le Tournoi doit permettre de réparer une forme d'injustice après une Coupe du monde où Nallet a été sous-employé.

3. JEAN-BAPTISTE POUX (Toulouse)

Il y a des places à prendre en première ligne avec les absences du trio Marconnet-de Villiers-Milloud. Il n'y a aucune raison de ne pas faire confiance à Jean-Baptiste Poux, qui a fait mieux que dépanner durant la Coupe du monde, tenant bien sa place notamment face aux Blacks en quat de finale.

2. GUILHEM GUIRADO (Perpignan)

La grosse cote. Bien sûr, le staff tricolore devrait opter pour Dimitri Szarzewski ou William Servat. Mais trois mois après un Mondial qui sentait la fin de cycle, c'est l'occasion ou jamais de lancer la nouvelle génération. Alors, pourquoi ne pas donner sa chance au bouillant Guilhem Guirado, épatant avec Perpignan.

1. LAURENT EMMANUELLI (Clermont)

Encore un revanchard... L'heure de Laurent Emmanuelli est venue en équipe de France. A gauche, compte tenu de l'hécatombe qui frappe les piliers tricolores, le Clermontois incarne l'option la plus sûre à ce jour, même si on parle de plus en plus ces derniers temps du Dacquois Julien Brugnaut.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?