Guirado: "Je ne suis pas perdu"

Par Rugbyrama
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Le talonneur de Perpignan, Guilhem Guirado, fait ses premiers pas à Marcoussis avec le XV de France dans la bonne humeur et sans prise de tête. Il faut dire que le joueur connait les lieux pour y avoir évolué avec les équipes de jeunes, sous la coupe de D

Comment se passent ces premières heures à Marcoussis?

Guilhem Guirado: Ça se passe plutôt bien pour l'instant. Je connaissais un petit peu. Et même si ce n'est pas comparable avec l'équipe de France des moins de 19 ans ou moins de 21 ans, je n'arrive pas dans l'inconnu. Evidemment, ça n'a rien à voir sur le terrain ou concernant tout ce qu'il y a autour.

L'ambiance est sans doute plus sérieuse....

G.G: Oui, c'est vrai que dans les équipes de jeunes, ça déconne pas mal, c'est plus blagueur. Là aussi l'ambiance est bonne mais c'est plus sérieux. Il faut le temps de se familiariser. Je ne connais pas les autres joueurs plus que ça. Ils sont tous gentils car ils sont tous passés par là.

Cette sélection, c'était une grosse surprise?

GG: Je m'y attendais pas plus que ça même si tout allait bien avec le club et que les medias en parlaient. J'étais très heureux quand je l'ai appris. Je me suis consacré au match face à Dax et j'ai pris vraiment conscience de cette sélection quand j'étais à l'aéroport avec Nicolas (Mas) et que j'ai quitté Perpignan.

Quand on apprend que Marc Lièvremont ouvre le XV de France à de nouvelles têtes, ça doit gamberger...

GG: Oui, forcément. Surtout quand tout le monde en parle. Après, de là à se réaliser... c'est autre chose. Maintenant je suis là, c'est bien.

Avez-vous demandé conseil à Nicolas Mas?

GG: Oui, on s'est parlé quand j'ai appris ma sélection, un peu plus après. Je lui ai demandé comment ça se passait par rapport aux entraînements, à l'organisation, ce qu'il faut emmener dans la valise. Il m'a briefé. C'est d'ailleurs avec lui que je partage ma chambre. On s'entend très bien en plus.

Que vous a dit Jacques Brunel, votre entraîneur à Perpignan?

GG: Que le plus dur restait à faire, qu'il fallait rester concentré, que je continue à travailler pour rester en équipe de France. Il m'a dit que je devais faire aussi bien qu'avec l'Usap. Il m'a dit que c'était un grand bonheur d'être avec les Bleus et que je devais être conscient de ma chance.

Ça doit être rassurant d'arriver ici et de connaître les entraîneurs (Retière et N'Tamack) avec qui vous avez évolué en - 21ans ?

G.G: Je connais leur discours et je sais ce qu'ils attendent de moi. Je ne suis pas trop perdu mais je ne pense pas que ce soit spécialement un plus.

Quels souvenirs gardez-vous du titre mondial enlevé avec eux?

GG: C'était une formidable aventure sportive mais surtout humaine. Quand je revois les copains, on en reparle. A ce moment-là, on se dit que le seuil pour rejoindre la grande équipe de France est énorme. En plus, moi j'ai attendu près de deux ans avant de jouer régulièrement avec l'USAP.

Vous vous sentez dans la peau d'un apprenti?

GG: Sur les deux premiers jours oui, après il faut tourner la page. Si on reste dans cette configuration, le jour du match, on passe au travers. Il ne faut pas se mettre la pression et être le plus compétent possible. Au niveau du rythme, je sais que ce sera autre chose, plus rapide.

Avez-vous vu les trois premières rencontres du XV de France dans le Tournoi? Et qu'avez-vous pensé de la mêlée dont on dit que c'est son point faible?

GG: J'ai regardé un peu France-Angleterre et Ecosse-France. La mêlée, ce n'est pas que l'affaire de la première ligne, ça se règle à huit. De ce que j'ai vu contre l'Angleterre, c'est surtout les problèmes d'arbitrage. Je sais qu'il faudra répondre présent dans ce secteur de jeu mais je ne me mets pas plus la pression pour autant.

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