Eviter la cuiller de bois

Par Rugbyrama
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"Si nous ne battons pas l'Ecosse lors du dernier match à Rome, il me faudra attendre peut-être un an et demi avant de gagner." Nick Mallet, le nouveau sélectionneur italien, a donc concentré tous ses efforts sur cette dernière rencontre de son premier Tou

Encouragés par quatre premières sorties encourageantes (malgré une lourde défaite au Pays de Galles), les Italiens peuvent encore éviter la cuiller de bois pour la deuxième année consécutive. Le sélectionneur d'origine sud-africaine est pourtant méfiant avant ce dernier rendez-vous car il a compris le principal problème du rugby italien : son faible réservoir.

Mallet est obligé de composer avec un effectif restreint et ses choix (aussi bien humains que tactiques) se font pas la force des choses. L'ancien entraîneur du Stade français s'est même montré fataliste pendant toute la compétition en répétant qu'ils ne possédait pas de grands talents en réserve pour venir concurrencer les hommes en place. Pour bousculer l'Ecosse, Nick Mallet a donc décidé de renconduire le groupe qui s'est incliné à Paris. Le pilier droit Martin Castrogiovanni, touché à une épaule face à la France, a finalement été jugé apte.

La présence du pilier de Leicester est capitale pour des Italiens qui miseront une nouvelle fois sur la puissance de leurs avants pour faire oublier leurs faiblesses dans le domaine offensif. Cela pourrait peut-être suffire face à des Ecossais qui ont laissé quelques forces devant l'Angleterre.

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