Ecosse-France en chiffres

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Comme le nombre de sélections de quatre joueurs du XV de France au début du match dimanche à Murrayfield. C'est le cas notamment des deux piliers, Lionel Faure et Julien Brugnaut. Une première ligne avec deux piliers vierges à ce niveau, voilà qui est rarissime et qui ne manque pas de soulever quelques interrogations...

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Marc Lièvremont a la pression. En effet, ses cinq prédécesseurs au poste de sélectionneur ont tous débuté leur règne dans le Tournoi par une victoire. Jacques Fouroux, Daniel Dubroca, Pierre Berbizier, Jean-Claude Skréla et enfin Bernard Laporte ont ainsi eu le bonheur d'entrer en scène sur une victoire dans l'épreuve. Le nouveau staff cherchera donc à ne pas briser cette chaine victorieuse.

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Depuis 20 ans, le XV de France a obtenu 5 victoires dans le Tournoi à Murrayfield face à l'Ecosse, et concédé autant de défaites. Les Bleus s'étaient imposés quatre fois de suite (un record) en 1998, 2000, 2002 et 2004 avant de subir un échec inattendu il y a deux ans. C'était, déjà, en ouverture du Tournoi. Au cours de la même période, seule l'Angleterre présente un meilleur bilan (7 victoires, 3 défaites) que les Ecossais à domicile face aux Bleus. Méfiance, donc, car Murrayfield a souvent enterré les illusions bleues.

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L'équipe de France voyage plutôt bien dans le Tournoi ces dernières années. Lors de ses dix derniers déplacements, soit sur les quatre éditions entre les Coupes du monde 2003 et 2007, le XV tricolore s'est imposé à huit reprises, pour seulement deux défaites. Ces deux échecs sont intervenus lors du dernier match à l'extérieur, en Angleterre l'an passé et... à Murrayfield, en ouverture du Tournoi 2006.

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Le nombre de clubs français représentés au sein du groupe des 22: Toulouse, Clermont, Stade Français, Biarritz, Perpignan, Bourgoin, Montpellier, Castres, Dax et Albi. A titre de comparaison, le 7 septembre dernier, face à l'Argentine, en ouverture du Mondial, seuls cinq clubs de l'hexagone comptaient des joueurs parmi les 22: Toulouse, Paris, Biarritz, Bourgoin et Clermont. Un chiffre qui démontre la volonté d'ouverture du nouveau staff vers des clubs habituellement peu fournisseurs d'internationaux.

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Soit le pourcentage de réussite au pied cette saison de l'ouvreur écossais Dan Parks. Le buteur d'Edimbourg est d'une remarquable fiabilité dans ses tentatives ces derniers temps. Preuve que le sélectionneur du XV du Chardon, Frank Hadden, n'a peut-être pas pris un si grand risque que ça en se privant au coup d'envoi de sa "scoring machine", Chris Paterson. Les Bleus sont prévenus, entre Parks en début de match, et sans doute Paterson en relais pour finir, ils auront tout intérêt à faire preuve de discipline pour ne pas donner de points aux Ecossais...

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Le nombre de sélections cumulés par les 15 joueurs tricolores alignés d'entrée dimanche à Murrayfield. Soit une moyenne de 16,1 capes par joueur. Si l'on compare à nouveau avec le match d'ouverture de la dernière Coupe du monde, le XV de départ de Bernard Laporte affichait une moyenne supérieure à 35 sélections par joueur. Evidemment, les départs d'Ibanez, Pelous, Dominici, Betsen ou De Villiers expliquent ce différentiel impressionnant. Un seul joueur, Damien Traille, compte plus de 50 sélections (58), contre 7 lors de la défaite inaugurale face aux Pumas.