Yachvili: "Bien dans ma tête"

Par Rugbyrama
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Dimitri Yachvili n'avait plus été titulaire chez les Bleus depuis un an. Le match face à l'Italie, dimanche, marquera donc un nouveau départ pour le demi de mêlée du Biarritz Olympique. Il l'aborde sereinement.

Dimitri Yachvili, un an après, vous revoilà à nouveau titulaire en équipe de France. Ça vous fait bizarre?

Dimitri YACHVILI : Bizarre, non. Je suis simplement très fier de retrouver cette équipe de France. Beaucoup de choses ont changé, certains visages sont nouveaux, beaucoup découvrent le groupe. Moi, je le redécouvre et je suis aussi motivé que tous ces jeunes qui arrivent.

Que vous inspire l'arrivée massive des jeunes chez les Bleus?

D.Y. : Ça amène du sang frais à l'équipe, ça ne peut pas être mauvais. Pour les "anciens", ça nous oblige à prendre encore plus nos responsabilités, et surtout à travailler encore davantage pour gagner notre place.

Vous avez manqué la Coupe du monde, puis le début du Tournoi. Avez-vous eu peur de ne pas retrouver votre place dans le groupe?

D.Y. : Peur, non. La Coupe du monde, c'est derrière moi, ça ne sert à rien d'y repenser. Après, cette saison, j'ai été blessé pendant deux mois et je ne pouvais pas postuler pour le début du Tournoi. Je ne me sentais donc pas mis à l'écart. Je me suis simplement focalisé sur mon club et j'ai bossé pour revenir à mon meilleur niveau.

Vous avez compris pourquoi vous n'aviez pas été pris pour le Mondial?

D.Y. : On ne m'a pas donné d'explication précise. Elissalde et Mignoni ont été choisis, ils méritaient leur place. C'est tout. Des raisons, je peux en trouver 10 millions. Mais ça ne sert à rien.

L'Italie, est-ce l'adversaire idéal pour un retour comme titulaire?

D.Y. : Pas vraiment, non. On s'attend à un match très difficile. Chaque fois que nous avons joué les Italiens à Paris, ça a été assez compliqué. Ils sont toujours très agressifs, parfois à la limite. Il faut se préparer à un gros match, une grosse mêlée, une grosse conquête. Il faudra répondre présent dans tous ces domaines. C'est du costaud.

Vous vous sentez en confiance?

D.Y. : Je l'espère. On verra dimanche si c'est vraiment le cas. Le staff fait tout pour que je sois dans un climat de confiance. Du coup, je suis bien dans ma tête. Il semble y avoir un gros changement dans l'approche. Tout est fait pour que nous soyons libérés dans nos têtes, que l'on joue et que le déchet éventuel ne nous perturbe pas. Puis, ils sont à l'écoute de tout le monde.

Au niveau du jeu, pour ce que vous avez pu voir de l'extérieur, qu'est-ce qui a fondamentalement changé?

D.Y. : Il est totalement différent. Les prises d'initiatives dans notre camp sont beaucoup plus nombreuses. Auparavant, on cherchait en priorité à occuper le terrain, à jouer chez l'adversaire. Là, il faut d'abord le conserver en l'utiliser. C'est complètement autre chose.

Vous pensez pouvoir prendre davantage de plaisir?

D.Y. : Vous savez, le plaisir, on le prend d'abord quand on gagne. Alors je vous dirai ça dimanche soir. Maintenant, bien sûr que c'est toujours plaisant d'envoyer du jeu, de partir de ses 22. La base du rugby, c'est quand même de faire vivre le ballon, d'avancer avec.

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